La CGTR est en grève ce mercredi 20 décembre 2023, entre la Zac Canabady et la Zac Casabona, à Saint-Pierre. Ils étaient environ une quinzaine de manifestants à distribuer des prospectus revendiquant la fermeture des commerces aux automobilistes passants.
Pour Georges Caro, le secrétaire général de la CGTR Commerces, Distribution et Services, il est hors de question que les magasins restent ouverts le jour de la Fèt Kaf.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Le 20 décembre, “un jour chômé, férié et payé”
Comme chaque année, le responsable syndical défend que cette journée qui commémore l'abolition de l'esclavage à La Réunion, devrait être un “jour férié, chômé et payé” pour tous les salariés.
“Nous, la CGTR, on continue notre mouvement. On essaie de faire comprendre au patronat que les salariés ne sont pas des esclaves”, s’insurge Georges Caro, qui déplore notamment le fait que “le 20 décembre, on n’est pas payé le double, comme beaucoup le pensent. C’est un jour où les salariés sont payés normalement”.
“On veut de vraies négociations salariales”
L’objectif de cette mobilisation est de lutter contre l’ouverture des grandes surfaces le 20 décembre, mais aussi de lutter contre l’inflation, comme le rappelle Vincent Rébéca : “on en a marre des mesurettes, on veut de vraies négociations salariales”.
Nous, la CGTR, on sera toujours là pour dire non à l’ouverture des grandes surfaces le 20 décembre. On a l’un des SMIC horaire les plus bas de France selon l’INSEE. On voit que tout augmente, en contrepartie, les salaires n’augmentent pas.
Vincent Rébéca - CGTR
Des dérogations accordées pour l’ouverture des commerces les réveillons de Noël et du Nouvel an
Pour rappel, l’appel à la grève a été lancé le 13 décembre dernier. Les dérogations accordées par la préfecture de La Réunion pour ouvrir les commerces les dimanches de décembre interpellent également Georges Caro.
Je pense que le 24 et le 31 décembre, veilles de Noël et du Jour de l'an, ils vont ouvrir toute la journée et jusqu'à très tard. C'est un jour où les salariés auraient pu profiter d'être avec leur famille, mais cette année, ils vont devoir aller travailler pour ces deux réveillons.
Georges Caro - CGTR