Chaque année, elle fait son grand retour, la rose reste un des indétrônables de la Saint-Valentin, symbolisant l’amour passionnel. Chez les fleuristes, le challenge est de taille.
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La rose Red Desire
Afin de se démarquer, Danylo Tailamé a choisi de cultiver une variété particulière de rose venant de Bombay, du nom de Red Desire. Cette fleur, qui fait chavirer des cœurs, fleurit sur 1500 m2 à Ravine des Cafres.
Selon l'horticulteur, cette rose est adaptée au climat tropical de l’île de la Réunion, " l’avantage, c’est qu’elle se développe plus au niveau des tiges et puis, il donne plus de fleurs ", explique-t-il.
Victime de son succès
Belle en apparence, la Red Desire ne reste pas moins vulnérable, des petites puces appelées thrips s’en prennent à elle, " c’est un puceron qui suce la sève et qui empêche la rose de se développer et ça fait des taches ", s’inquiète l'horticulteur.
Ces parasites engendrent 15% de pertes des productions et l’entretien de cette fleur devient de plus en plus coûteux. Une situation désagréable qui cause une hausse des prix des Red Desire, passant de 2,30 euros pièce à 6 euros. Il faut compter 2500 plantations sur 500 m2.
Face à ce constat, on compte aujourd'hui 10 producteurs de roses sur l’île de la Réunion, ils étaient le double il y a 10 ans.
Un espoir de vie
En tête du groupement des producteurs de fleurs pays, Danylo Tailamé veut redonner un souffle de vie à la production. Son plan d’action consiste à relancer la filière des productions des fleurs péi en compagnie de nouveaux et anciens producteurs, afin d’avoir une aide départementale ou européenne.
Une initiative qui en vaut la peine, de plus que le marché est prometteur. Une tige de cette rose est vendue à 70 centimes d’euros aux revendeurs.
Chaque année, 6 millions de roses sont vendues à La Réunion et 1 million seulement sort des terres réunionnaises.