Ce mercredi 2 novembre, un jeune homme de 21 ans comparaît devant la Cour d’Assises. En mai 2019, alors qu’il est âgé de 18 ans, le lycéen de Sainte-Suzanne est mis en examen pour tentative d'assassinat et tentative de viol ; avant d’être placé en détention provisoire.
Le reportage de Réunion La 1ère :
Rappel des faits
L’agresseur présumé et la victime étaient tous les deux en terminale, et devaient passer le baccalauréat. L'accusé, en terminale S, aurait invité sa victime à réviser. Ce dernier l’aurait attiré dans un hangar situé à proximité du parc Bois-Madame ; un guet-apens au cours duquel il l'aurait prévu de la violer et de l'assassiner. La lycéenne de 17 ans serait ensuite parvenue à prendre la fuite avant de dénoncer son agresseur.
Ce dernier, qui a reconnu les faits, devra répondre de son geste devant la Cour d'Assises. Il encourt la prison à perpétuité. La décision sera rendue vendredi.
Un comportement qui "pose question"
Le comportement de l’accusé, tout juste âgé de 18 ans au moment des faits, "pose question" explique le psychologue Mickaël Vauthier. "En général, ce qui va générer ce genre de comportement c’est une frustration profonde. Il y a pu avoir une frustration issue d’un refus de la jeune fille" déclare le psychologue. Un comportement qui "peut arriver à tout le monde à condition qu’on ait en nous une barrière psychique dans l’éducation. Elle se construit aussi à travers les réseaux sociaux" estime Mickaël Vauthier.
Les précisions de Mickaël Vauthier sur le plateau de Réunion La 1ère :