Sainte-Marie : le meurtrier s'est acharné sur la jeune victime

Le meurtrier de Vanina, 19 ans, s'est acharné sur la victime. Manifestement, hors de contrôle au moment du crime, le gardé à vue, âgé d'une trentaine d'années, a littéralement éventré la jeune femme. 
C'est une scène de crime qui dépasse l'entendement que découvrent les militaires du GIGN en entrant dans l'appartement du premier étage de l'immeuble situé au n°8 rue Marcel-Proust à La Convenance à Sainte-Marie. Sur le sol gît le corps sans vie de Vanina, 19 ans. Son bourreau ne s'est pas contenté de lui asséner un couteau de couteau. Il s'est littéralement acharné. La dionysienne a été éventrée. 
Pourquoi ce geste, qui semble fou ? Les enquêteurs en charge de ce dossier hors norme tentent de répondre à cette question depuis 24 heures.

Beaucoup de questions sans réponses 

Le gardé à vue est un homme d'une trentaine d'années qui n'a pas très bonne réputation dans le quartier et auprès de ses voisins. Ils le voyaient régulièrement sous effet. Comment, Vanina, cette jeune dionysienne sans histoire, s'est retrouvée chez le présumé meurtrier ? Selon le voisinage, la jeune victime venait chez son bourreau depuis quelque temps. Difficile de parler d'un couple.  
La seule certitude est la violence de la scène qui s'est déroulée dans le huis clos de l'appartement et dont les habitants de l'immeuble étaient encore traumatisés par cette nuit d'horreur.  
.
Le meurtrier est-il fou ?

Vers minuit dans la nuit de mercredi à jeudi, ils ont entendu des cris et des bruits terrifiants. Inquiets, ils appellent les gendarmes qui sont intervenus le plus vite possible, mais il était déjà trop tard pour sauver Vanina. Les militaires ont d'ailleurs mis plusieurs heures pour interpeller le locataire des lieux. Ils ont été obligés de faire appel à un négociateur de la gendarmerie pour qu'il se livre sans résistance. Folie ou non ? La réponse à cette question est essentielle. Un élément de réponse est peut-être déjà en possession des enquêteurs. Le suspect a tenté de nettoyer la scène de son crime avant l'arrivée des militaires.