Le bruit des hélicoptères exaspère de plus en plus les habitants du cirque de Salazie. La quiétude des habitants est perturbée.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Plus d'une dizaine de survols touristiques par jour
José Corré, un habitant de Salazie, compte plus d'une dizaine de survols d'hélicoptères par jour. Une situation à la fois pesante et stressante pour ce Salazien. "Si nous veut dormir, nous gayn pas. La caz i tremble quand l'hélico i passe dessus", dit-il.
Depuis deux mois environ, les nuisances sonores ont diminué. Ils se sont fait entendre par le biais du collectif Nout' Gayar Salazie. En mars dernier, les militants écologistes ont d'ailleurs manifesté devant la préfecture. Chaque année, selon les estimations, plus de 50 000 vols d'aéronefs ont lieu à La Réunion.
Une lutte qui dure depuis plusieurs années déjà
La mairie de Salazie est active dans ce dossier depuis la fin du confinement. Elle a interpellé l'Etat à plusieurs reprises. Cette mobilisation a eu un impact sur les survols. En mai 2021, des associations ont envoyé une lettre ouverte au Chef de l'Etat, Emmanuel Macron.
Ils ont modifié leur trajectoire du voile de la mariée. Ils se sont éloignés des parois. Ils ont une obligation de survols de 1 000 à 1 500 mètres d'altitude et pas plus.
Sidoleine Papaya, maire de Salazie
Des mesures renforcées
Hier, une nouvelle réunion a eu lieu avec le préfet. "Il y aura huit points de contrôle, et des jumelles télémétriques arriveront prochainement sur le territoire", précise Cindy Barbe-Robert, porte-parole du Collectif Nout' Gayar Salazie.
Les jumelles permettront de mesurer l'altitude des hélicoptères. Bientôt, des gendarmes spécialisés étudieront pendant un mois ces nuisances sonores sur l'île.
Vers la mise en place d'une charte
Une charte sera mise en place fin 2024. En attendant, la mairie a décidé de supprimer les baptêmes d'hélicoptère organisés dans le cadre de la fête chouchou en fin juin prochain.