Des sapins pour les crèches et les hopitaux

Depuis maintenant 4 ans, l'Office national des forêts distribue en priorité ses cryptomérias aux crèches, aux hopitaux et aux structures caritatives quand vient Noël. Il limite la coupe des arbres afin de préserver la ressource  
C'est un véritable crève-coeur pour lui : annoncer aux réunionnais qu'elle ne pourra pas mettre sur le marché, ses magnifiques cryptomérias qui poussent le plus souvent dans la fraicheur des hauts.  
Depuis maintenant 4 ans, parce que la ressource est précieuse mais aussi rare, l'Office national des forêts limite la coupe de ces arbres que les familles mettent dans un coin du salon ou sous le balcon en guise de sapins.
 
Certains massifs sont par exemple difficiles d'accès, les routes sont à flanc de falaise, les chutes de pierres pourraient mettre en danger les ouvriers forestiers qui les prélèvent.

" Il n'y a pas eu non plus de coupes d'éclaicie programmées, les repousses n'ont pas été suffisamment nombreuses " selon le communiqué de l'ONF qui oriente les demandeurs vers les futaies privées ou les pépiniéristes.
 

Mon beau sapin créole


A la Plaine des Cafres, à Petite Plaine, aux Makes ou au Maido, on retrouve ce conifère en massif un peu partout dans les hauts de l'île entre 900 et 1800 m d'altitude. Cet arbre appelé aussi cèdre du Japon, son pays d'origine, a été introduit à la Réunion à la fin du XIX siècle. Son utilisation forestière a commencé dans les années 50, 10 000 m3 de grumes sont coupées chaque année pour alimenter le marché local du bois.