"Les eaux embouteillées à La Réunion sont saines", tient à rassurer l’Agence Régionale de Santé (ARS) que la rédaction a sollicité suite au scandale des eaux contaminées du groupe Nestlé.
Pour rappel, ces eaux embouteillées ont révélé la présence de différentes bactéries et de polluants éternels. À deux exceptions près, les eaux réunionnaises sont prélevées si profondément qu’elles ne présentent aucune trace de l’activité humaine, selon l'ARS.
Les eaux de La Réunion sont saines
À La Réunion, l’Agence Régionale de Santé est chargée du contrôle de la qualité des eaux en bouteille, comme celle qui coule au robinet.
Ce sont d’ailleurs souvent les mêmes contrôles. Seule la source Véronique, dans laquelle est prélevée la Cilaos, n’est pas utilisée par une collectivité.
Edena, Bagatelle et Australine
Les eaux de la marque Edena, Bagatelle et Australine sont des eaux prélevées dans les sources qui sont raccordées au réseau de distribution public.
"C’est une particularité réunionnaise, elles sont donc contrôlées deux fois plus", informe l’ARS qui précise que quatre contrôles sont réalisés chaque année au niveau du captage.
Une surveillance quotidienne
Les exploitants sont par ailleurs tenus d’assurer une surveillance quotidienne de la qualité sanitaire de l’eau selon des critères stricts.
À ce jour, les ressources péi ne sont pas concernées par des pollutions de type "pesticides" et répondent aux exigences de leurs statuts d’eau de source ou d’eau minérale naturelle pour ce qui est de la Cilaos.
Une surveillance "renforcée" pour les plus anciennes sources
L’ARS explique toutefois que les deux plus anciennes eaux de sources embouteillées de l’île font l’objet d’une surveillance particulière, car elles sont potentiellement impactées par l’activité humaine du plateau agricole de Dos d’Ane notamment.
Il s’agit des sources "Blanche" et "Denise", commercialisées par Edena sous l’étiquette Bagatelle. Mais la présence de nitrate y reste dans des proportions inférieures aux normes en vigueur.