Sécheresse, fortes pluies : où en sont les réserves d’eau douce à La Réunion ?

Trois cyclones en début d’année 2018, quelques mois de sécheresse : où en sont les réserves d’eau douce souterraines et superficielles dans l’île ? Selon l’Office de l’eau, elles se portent plutôt bien en 2018, un tournant après plusieurs années critiques depuis 2010.
La Réunion a été fortement arrosée ces derniers jours. Une bonne nouvelle pour les rivières et les nappes phréatiques de l’île. Si la situation était critique entre 2010 et 2017, cette année 2018 marque un tournant. Désormais, les réserves en eau douce de l’île se portent plutôt bien.
 

Eaux souterraines

Entre janvier et avril 2018, La Réunion a connu pas moins de trois cyclones et une tempête. Ava, Berguitta, Dumazile et Fakir ont arrosé abondamment l’île et ont permis de recharger nos réserves en eau douce.

Sur la côte Ouest, l’état des nappes phréatiques est fortement excédentaire entre Saint-Paul et Saint-Pierre. Il est excédentaire au Port et à Sainte-Marie. Dans le reste de l’île, le niveau des eaux souterraines est conforme à la normale.
 

Eaux superficielles

Au sujet des eaux superficielles, c’est-à-dire les eaux de surface, il y a une légère amélioration des niveaux. Ils sont conformes à la normale à la rivière Sainte-Suzanne, la rivière du Mât, la rivière des Roches et la rivière des Marsouins. Les niveaux sont fortement excédentaires à la rivière Saint-Denis et à Langevin.

En revanche, en raison d’un écoulement plus rapide qu’ailleurs, la rivière St-Jean dans l’Est et le Bras-Noir dans les Plaines présentent des niveaux déficitaires.

A La Réunion, l’eau de consommation est captée à 50 % dans les nappes et à 50 % dans les rivières. Le rapport complet de l’office de l’eau sur l’année 2018 sera publié au plus tôt en fin de semaine.