Les scientifiques auraient-ils découvert le point de départ de la formation d’une nouvelle île volcanique ? Pour l’heure, l’hypothèse d’une source magmatique à 50 km à l’Est de Mayotte semble privilégiée. Elle pourrait ainsi expliquer l’essaim de séismes.
Soumise à une activité sismique soutenue depuis le 10 mai 2018, l’île de Mayotte est sous haute surveillance. La communauté scientifique tente d’expliquer le phénomène d’essaim qui la touche depuis plus de 6 mois et d’en déterminer l’origine.
Depuis le début des secousses, l’Institut national de l’information géographique et forestière, l’IGN, relève en permanence des données des stations GPS de Mayotte. Des données, reliées à un réseau de plusieurs centaines de stations à travers la planète enregistrant des informations envoyées par différents satellites, qui font l’objet d’un suivi poussé.
Ces données doivent permettre d’en savoir plus sur la nature et l’origine de l’essaim de séismes, et d’évaluer les évolutions géologiques dans la zone. Ainsi, la préfecture de Mayotte faisait hier, jeudi 7 novembre, un point sur l’avancée des recherches.
Depuis juillet 2018, il a ainsi été constaté un léger déplacement de l’ensemble des stations GPS de Mayotte d’environ 50 mm vers l’Est et d’environ 25 mm le bas. Ces déplacements ont été analysés par le département géologie de l’École Normale Supérieure.
Des données GPS et de la modélisation du phénomène, l’hypothèse d’une origine volcanique a été émise. Une source magmatique pourrait en effet se situer à environ 50 km à l’Est de Mayotte, dans la zone de l’essaim, et entre 20 et 30 km de profondeur.
Pour l’heure l’hypothèse est à prendre avec beaucoup de précaution, elle doit encore être documentée, vérifiée puis validée ou invalidée par la communauté scientifique.
Si la naissance d’un point chaud se confirme, alors le potentiel pour qu’un volcan, et à terme une île volcanique, émerge prend forme.
Une activité sous haute surveillance
Depuis le début des secousses, l’Institut national de l’information géographique et forestière, l’IGN, relève en permanence des données des stations GPS de Mayotte. Des données, reliées à un réseau de plusieurs centaines de stations à travers la planète enregistrant des informations envoyées par différents satellites, qui font l’objet d’un suivi poussé.
Ces données doivent permettre d’en savoir plus sur la nature et l’origine de l’essaim de séismes, et d’évaluer les évolutions géologiques dans la zone. Ainsi, la préfecture de Mayotte faisait hier, jeudi 7 novembre, un point sur l’avancée des recherches.
Une nouvelle source volcanique détectée ?
Depuis juillet 2018, il a ainsi été constaté un léger déplacement de l’ensemble des stations GPS de Mayotte d’environ 50 mm vers l’Est et d’environ 25 mm le bas. Ces déplacements ont été analysés par le département géologie de l’École Normale Supérieure.
Des données GPS et de la modélisation du phénomène, l’hypothèse d’une origine volcanique a été émise. Une source magmatique pourrait en effet se situer à environ 50 km à l’Est de Mayotte, dans la zone de l’essaim, et entre 20 et 30 km de profondeur.
Pour l’heure l’hypothèse est à prendre avec beaucoup de précaution, elle doit encore être documentée, vérifiée puis validée ou invalidée par la communauté scientifique.
Si la naissance d’un point chaud se confirme, alors le potentiel pour qu’un volcan, et à terme une île volcanique, émerge prend forme.