Le Maïdo dans leurs dos, les concurrents du Grand Raid filent plus légers vers Sans Souci et la Rivière des Galets. Dans cette descente, la plus longue du parcours, gare à la sortie de route car l’apparente facilité du trajet est peut-être un piège caché…
•
Pendant une bonne période du parcours, les concurrents sont abrités par la forêt de tamarins des hauts. Des arbres plusieurs fois centenaires, couchés pour beaucoup d’entre eux après les épisodes cycloniques du début d’année. Pourtant il suffit de jauger leurs branchages et leurs feuillages pour réaliser qu’ils n’ont rien perdu de leur vivacité.Comme les trailers, éprouvés par plus de 110 kilomètres de course extrême, les tamarins se relèvent, stoïques, en quête de lumière. Les abords du sentier rivalisent de beauté. Aux pieds des compétiteurs se déroulent des parades champêtres où les abeilles butinent des fleurs odorantes. Seules les volutes de poussière viennent ternir la blancheur de leur apparat au passage des coureurs.
Sur un air emprunté à Firmin Viry, on pourrait aisément chantonner que « Somin san Souci sa lé lon… Ti pa ti pa narivé ». Car le risque consisterait à se laisser griser par l’euphorie de la fin de l’ascension du Maïdo et de débouler dans les sentiers sans se ménager. Une erreur commune à tous ceux qui ont rendu leur dossard à l’école de Sans Souci, après avoir explosé ce qui leur restait de muscles.
La plus longue descente du Grand Raid est en effet connue pour être « casse-patte », en particulier en raison de l’accumulation de marches irrégulières. La physionomie du parcours évolue avec l’apparition de bordures réalisées en bois de goyavier. Les petits oratoires dédiés à la vierge Marie et à St-Expédit, également très bien entretenus, accompagnent aussi les compétiteurs.
La Rivière des galets est proche. Quelques passages à gué à traverser et c’est la remontée du sentier de bord vers Dos-d’Âne en direction du chemin Ratinaud, où le plus difficile n’est peut-être pas encore terminé…
« Somin san Souci sa lé lon… Ti pa ti pa narivé »
Sur un air emprunté à Firmin Viry, on pourrait aisément chantonner que « Somin san Souci sa lé lon… Ti pa ti pa narivé ». Car le risque consisterait à se laisser griser par l’euphorie de la fin de l’ascension du Maïdo et de débouler dans les sentiers sans se ménager. Une erreur commune à tous ceux qui ont rendu leur dossard à l’école de Sans Souci, après avoir explosé ce qui leur restait de muscles.
Passages à gué dans la Rivière des galets
La plus longue descente du Grand Raid est en effet connue pour être « casse-patte », en particulier en raison de l’accumulation de marches irrégulières. La physionomie du parcours évolue avec l’apparition de bordures réalisées en bois de goyavier. Les petits oratoires dédiés à la vierge Marie et à St-Expédit, également très bien entretenus, accompagnent aussi les compétiteurs.
La Rivière des galets est proche. Quelques passages à gué à traverser et c’est la remontée du sentier de bord vers Dos-d’Âne en direction du chemin Ratinaud, où le plus difficile n’est peut-être pas encore terminé…