Face à la recrudescence des cas de Covid-19 à La Réunion et pour gérer un éventuel afflux de patients, sept centres ambulatoires dédiés au Covid-19 vont ouvrir ou rouvrir dans plusieurs communes de l’île. Explications.
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A qui sont-ils destinés ? Comment s’y rendre ? Au total, sept centres ambulatoires seront bientôt opérationnels à La Réunion. Face à la recrudescence des cas de Covid-19 dans le département et pour gérer un éventuel afflux de patients, l’Agence Régionale de Santé et la préfecture de La Réunion ont annoncé, vendredi 11 septembre, que ces centres allaient ouvrir ou rouvrir dans plusieurs communes de l’île.
Depuis le 31 août, un centre est opérationnel sur la commune de Saint-Joseph. Hier, vendredi 11 septembre, Saint-Paul a ouvert son centre ambulatoire. Le 14 septembre, Saint-Louis et Saint-Pierre suivront, puis Saint-André le 15 septembre, et Saint-Leu le 18 septembre. Dans le courant du mois d’octobre, Saint-Denis devrait aussi en ouvrir un.
A Saint-Paul, par exemple, le centre est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et peut accueillir une douzaine de patients par matinée. En cas de besoin, il pourra augmenter sa capacité et accueillir davantage de malades.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère, réalisé à Saint-Paul :
Initiés par des médecins généralistes et infirmiers libéraux, et avec le soutien des communes, ces centres ambulatoires sont dédiés aux personnes malades qui présentent des symptômes du coronavirus.
Les patients doivent se munir de leur carte vitale et de leur masque. En arrivant au centre, ils sont pris en charge pour une consultation médicale et subissent un test PCR.
Attention, il ne s’agit pas de centres de dépistage, même si des tests pourront être prescrits et les prélèvements effectués sur place.
Chaque patient arrivant au centre doit suivre un parcours structuré : avec un premier accueil à l’extérieur du centre (sur un parking dédié) ; un second accueil à l’intérieur du centre avec prise d’informations administratives et information sur la circulation dans le centre ; une zone de consultations avec un médecin et une zone de prélèvement, où les patients pourront bénéficier d’un test RT-PCR sur prescription médicale.
Par ailleurs, grâce à une collaboration renforcée avec le centre 15, les centres ambulatoires vont aussi permettre d’éviter la surcharge du 15 et des services d’urgences des hôpitaux.
Les communes ou intercommunalités mettent à disposition des locaux pour l’ouverture du centre. L’ARS prend à sa charge certains frais de fonctionnement, et s’engage à fournir en quantité nécessaire les équipements de protection individuelle (masques chirurgicaux, FFP2, gants, tabliers, charlottes…) que devront porter les soignants.
Après la mise en place de ces sept centres ambulatoires, d'autres pourraient voir le jour dans de nouvelles communes dans les semaines qui viennent.
Quelles sont les sept villes concernées ?
Certains ont déjà vu le jour au moment du confinement, puis ils avaient fermé leurs portes faute de patients. Avec une centaine de nouveaux cas de coronavirus confirmés chaque jour, ces centres sont à nouveau mis en place.Depuis le 31 août, un centre est opérationnel sur la commune de Saint-Joseph. Hier, vendredi 11 septembre, Saint-Paul a ouvert son centre ambulatoire. Le 14 septembre, Saint-Louis et Saint-Pierre suivront, puis Saint-André le 15 septembre, et Saint-Leu le 18 septembre. Dans le courant du mois d’octobre, Saint-Denis devrait aussi en ouvrir un.
A Saint-Paul, par exemple, le centre est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et peut accueillir une douzaine de patients par matinée. En cas de besoin, il pourra augmenter sa capacité et accueillir davantage de malades.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère, réalisé à Saint-Paul :
Qui peut s’y rendre ?
Initiés par des médecins généralistes et infirmiers libéraux, et avec le soutien des communes, ces centres ambulatoires sont dédiés aux personnes malades qui présentent des symptômes du coronavirus.Les patients doivent se munir de leur carte vitale et de leur masque. En arrivant au centre, ils sont pris en charge pour une consultation médicale et subissent un test PCR.
Attention, il ne s’agit pas de centres de dépistage, même si des tests pourront être prescrits et les prélèvements effectués sur place.
Comment se passe la prise en charge ?
Les médecins généralistes ou le SAMU adressent vers ces centres Covid, et sur rendez-vous, les patients présentant des symptômes du Covid-19.Chaque patient arrivant au centre doit suivre un parcours structuré : avec un premier accueil à l’extérieur du centre (sur un parking dédié) ; un second accueil à l’intérieur du centre avec prise d’informations administratives et information sur la circulation dans le centre ; une zone de consultations avec un médecin et une zone de prélèvement, où les patients pourront bénéficier d’un test RT-PCR sur prescription médicale.
Pourquoi ces centres ?
Ces structures viennent en complément des cabinets de ville. Ils doivent permettre de limiter la propagation du virus dans les structures de soins habituelles, comme les salles d’attentes par exemple. Ces centres vont permettre d’avoir une prise en charge spécifique et sécurisée des patients atteints du Covid-19 et aussi de protéger les professionnels de santé.Par ailleurs, grâce à une collaboration renforcée avec le centre 15, les centres ambulatoires vont aussi permettre d’éviter la surcharge du 15 et des services d’urgences des hôpitaux.
Comment les mettre en place ?
La création d’un centre ambulatoire Covid-19 est basée sur un cahier des charges élaboré par l’ARS, en concertation avec l’Assurance maladie, le Conseil Départemental de l’Ordre des médecins et les Unions régionales des médecins et infirmiers libéraux.Les communes ou intercommunalités mettent à disposition des locaux pour l’ouverture du centre. L’ARS prend à sa charge certains frais de fonctionnement, et s’engage à fournir en quantité nécessaire les équipements de protection individuelle (masques chirurgicaux, FFP2, gants, tabliers, charlottes…) que devront porter les soignants.
Après la mise en place de ces sept centres ambulatoires, d'autres pourraient voir le jour dans de nouvelles communes dans les semaines qui viennent.