Seychelles : le Niçois suspecté du meurtre de sa compagne maintenu en détention

Un Français, âgé de 35 ans, est suspecté d'avoir maquillé le meurtre de sa compagne en suicide. Il comparaissait, ce mardi 8 juin 2021, devant le juge de la Cour suprême de l'archipel qui a statué pour son maintien en détention. Malgré son inculpation et les "preuves", une autre piste existe...

L'artiste niçois placé en détention provisoire le 5 mai 2021 aux Seychelles après avoir été inculpé du meurtre de sa compagne, comparaissait ce mardi devant le juge de la Cour suprême. Ce dernier a statué pour son maintien en détention.

L'affaire débute le 27 avril 2021 dans l'hôtel du Club Med. Dans la salle de bain, il découvre que sa compagne, âgée de 32 ans, s'est pendue. Selon les premiers témoins de cette tragédie, c'est le suspect qui a donné l'alerte. Il tentait de ranimer la jeune femme quand les secours sont arrivés sur place. Pourtant, le 5 mai 2021, la justice seychelloise l'inculpe pour meurtre. L'autopsie est formelle. La victime a été étranglée. Elle n'est pas morte par pendaison.

Selon l'accusation, le Français a voulu maquiller son crime en suicide.

Une autre piste est envisagée

 

Le dossier est désormais entre les mains du procureur de la République de Nice. Il a été saisi des faits le 7 mai 2021 par le parquet de Paris, écrit Nice-Matin. Sans préjuger de l'avenir des investigations seychelloises, la culpabilité du Français est loin d'être l'unique possibilité. 

Une autre agression se serait produite dans l'hôtel du Club Med. Cet hôtel, cinq étoiles, est installé à Sainte-Anne, une petite île située dans le Nord-Est non-loin de Mahé. Cette piste est très sérieuse. Les justices, seychelloise et française, tentent de démasquer son auteur. 

En attendant, le résultat des nouvelles investigations le Niçois reste en détention provisoire. Il reviendra devant le juge de la Cour suprême le 28 juin 2021. Des enquêteurs français devraient se rendre sur place pour assister les policiers seychellois. Ils n'interviendront qu'à la demande des autorités locales et dans le cadre déterminé par la justice seychelloise.