La covid-19 a des conséquences inattendues. Les observateurs de la Communauté de développement de l'Afrique australe se tiendront à distance des élections présidentielles. Le scrutin se deroule aux Seychelles les 22 et 24 octobre 2020 et le 28 octobre en Tanzanie.
Les Seychelles et la Tanzanie, deux pays membres de Communauté de développement de l'Afrique (SDAC), entrent dans une période essentielle dans la vie démocratique des pays avec le déroulement des élections présidentielles. Pour éviter les dérives du passé, les pays de la zone se sont structurés afin de désigner des observateurs indépendants. Ces scrutateurs, en temps normal, viennent sur le terrain et font le tour de bureaux de vote pour valider le bon déroulement du scrutin. Ils sont également là pour empêcher les tentatives de manipulation.
Le souci en 2020, c'est la pandémie de la covid-19. Elle oblige les pays, qui siègent au sein de la SDAC, à renoncer au déplacement des observateurs. Le site 2424.mg nous apprend : "Au vu des risques liés à la pandémie actuelle de la covid-19 et tenant compte des restrictions sanitaires dans les pays concernés, le CMO (comité ministériel de l’organe en matière de politique, de défense et de sécurité) a décidé de ne pas envoyer des observateurs électoraux sur le terrain, mais fera usage d’une observation virtuelle ."
La mission s'effectuera via les caméras de visioconférence qui seront installées dans les centres de comptage des bulletins. Ce n'est pas l'idéal, mais c'est mieux que rien, compte tenu des circonstances. Ce système a été utilisé en juin 2020, lors des présidentielles du Malawi.
Observation à distance lors des présidentielles au Malawi en juin 2020
Le souci en 2020, c'est la pandémie de la covid-19. Elle oblige les pays, qui siègent au sein de la SDAC, à renoncer au déplacement des observateurs. Le site 2424.mg nous apprend : "Au vu des risques liés à la pandémie actuelle de la covid-19 et tenant compte des restrictions sanitaires dans les pays concernés, le CMO (comité ministériel de l’organe en matière de politique, de défense et de sécurité) a décidé de ne pas envoyer des observateurs électoraux sur le terrain, mais fera usage d’une observation virtuelle ."
La mission s'effectuera via les caméras de visioconférence qui seront installées dans les centres de comptage des bulletins. Ce n'est pas l'idéal, mais c'est mieux que rien, compte tenu des circonstances. Ce système a été utilisé en juin 2020, lors des présidentielles du Malawi.