Lundi, la France a publié sa liste noire des paradis fiscaux. Les Seychelles apparaissent à coté des Bahamas, des îles Vierges et d'Anguilla. 15 % des 500 sociétés offshores françaises identifiées, lors de l’affaire des Panama Papers, sont domiciliées aux Seychelles.
C’est la douche froide dans les milieux financiers seychellois. La France vient d’ajouter l’archipel du Nord de l’océan Indien à la liste noire des paradis fiscaux. Gérald Darmanin, ministre du budget, a déclaré à l’AFP : "Les îles ne coopèrent pas assez en matière de transparence financière".
Interrogée par le site Seychelles News Agency, la Commission fiscale des Seychelles a confirmé l’information et précisé : "Avoir reçu, à ce jour, 66 demandes d'informations sur les entités offshores françaises incorporées aux Seychelles. Les demandes ont été présentées dans le cadre de la Convention, signée en 2015, sur l'assistance administrative multilatérale en matière fiscale pour les Seychelles".
Cette mesure : "A suscité l’incrédulité aux Seychelles", le ministre des Finances, Maurice Loustau-Lalanne a qualifié l’action "d’hostile, de regrettable et de décevante. Elle affecte notre économie et a un impact direct sur nos relations avec le secteur bancaire française".
Le ministre a poursuivi en soulignant : "À ce jour, nous avons fourni des informations sur 55 entreprises enregistrées aux Seychelles sur les 66 demandées, ce qui représente 70 %. Il est regrettable que cela se soit produit maintenant". Ce coup de tonnerre va cependant inciter les services fiscaux de l’archipel à s’adapter aux nouvelles exigences de la France en modifiant les lois afin de fournir, désormais, des états financiers vérifiés aux pays demandeurs.
Interrogée par le site Seychelles News Agency, la Commission fiscale des Seychelles a confirmé l’information et précisé : "Avoir reçu, à ce jour, 66 demandes d'informations sur les entités offshores françaises incorporées aux Seychelles. Les demandes ont été présentées dans le cadre de la Convention, signée en 2015, sur l'assistance administrative multilatérale en matière fiscale pour les Seychelles".
Les Seychelles veulent sortir de la liste noire au plus vite
Cette mesure : "A suscité l’incrédulité aux Seychelles", le ministre des Finances, Maurice Loustau-Lalanne a qualifié l’action "d’hostile, de regrettable et de décevante. Elle affecte notre économie et a un impact direct sur nos relations avec le secteur bancaire française".
Le ministre a poursuivi en soulignant : "À ce jour, nous avons fourni des informations sur 55 entreprises enregistrées aux Seychelles sur les 66 demandées, ce qui représente 70 %. Il est regrettable que cela se soit produit maintenant". Ce coup de tonnerre va cependant inciter les services fiscaux de l’archipel à s’adapter aux nouvelles exigences de la France en modifiant les lois afin de fournir, désormais, des états financiers vérifiés aux pays demandeurs.