Le maire de Saint-Philippe comparaît au tribunal de Saint-Pierre pour répondre de prise illégale d’intérêts et de concussion. On lui reproche de s’être fait délivrer irrégulièrement un permis de construire, et surtout le non-respect des règles de plafonnement pour ses indemnités d'élus.
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Olivier Rivière est jugé depuis ce matin au tribunal correctionnel de Saint-Pierre. On lui reproche d’une part des faits de prise illégale d’intérêts. Il est en effet question d’un permis de construire que le maire de Saint-Philippe se serait fait délivrer sans passer par un débat préalable devant le conseil municipal.
Mais on lui reproche également des faits de concussion. C’est la Haute autorité de transparence pour la vie politique (HATVP) qui avait constaté des manquements en se penchant sur la déclaration d’intérêts d’Olivier Rivière.
Celle-ci avait fait un signalement au Procureur de la République de Saint-Pierre après avoir constaté que les revenus de l’élu liés à ses différents mandats politiques dépassaient le plafond d’indemnités prévu par la loi entre 2016 et 2018.
Au cours de ces trois années, Olivier a ainsi perçu plus de 10 000 euros mensuels pour ses mandats cumulés de maire, de vice-président du conseil régional, de vice-président de la Casud et de Pdg de la Sem Nexa alors que les textes prévoient un plafonnement de 8 434,25 euros mensuels.
Aux yeux de la procureure Caroline Calbo, les deux infractions reprochées au maire de Saint-Philippe sont clairement établies. Elle a requis à son encontre une peine de six mois de prison avec sursis ainsi que 10 000 euros d’amende, mais pas de peine d’inéligibilité, laissant cette décision à l’appréciation du tribunal.
Olivier Rivière a régularisé sa situation depuis et un échéancier a été mis en place pour rembourser pas moins de 75 000 euros de trop-perçu à la Région. Le tribunal rendra son jugement le 29 octobre prochain.
Mais on lui reproche également des faits de concussion. C’est la Haute autorité de transparence pour la vie politique (HATVP) qui avait constaté des manquements en se penchant sur la déclaration d’intérêts d’Olivier Rivière.
Pas de peine d’inéligibilité requise
Celle-ci avait fait un signalement au Procureur de la République de Saint-Pierre après avoir constaté que les revenus de l’élu liés à ses différents mandats politiques dépassaient le plafond d’indemnités prévu par la loi entre 2016 et 2018.
Au cours de ces trois années, Olivier a ainsi perçu plus de 10 000 euros mensuels pour ses mandats cumulés de maire, de vice-président du conseil régional, de vice-président de la Casud et de Pdg de la Sem Nexa alors que les textes prévoient un plafonnement de 8 434,25 euros mensuels.
Aux yeux de la procureure Caroline Calbo, les deux infractions reprochées au maire de Saint-Philippe sont clairement établies. Elle a requis à son encontre une peine de six mois de prison avec sursis ainsi que 10 000 euros d’amende, mais pas de peine d’inéligibilité, laissant cette décision à l’appréciation du tribunal.
Olivier Rivière a régularisé sa situation depuis et un échéancier a été mis en place pour rembourser pas moins de 75 000 euros de trop-perçu à la Région. Le tribunal rendra son jugement le 29 octobre prochain.