Social : une partie des employés de l’hôtel Créolia sont en grève ce 6 août 2024

Une partie des salariés de l'Hôtel Exsel Créolia en grève ce mardi 6 août pour demander des augmentations de salaire.
Une partie des salariés de l’Hôtel Exsel Créolia sont en grève depuis 6h00 ce mardi matin. À l’heure des NAO (négociation annuelle obligatoire), les employés revendiquent une augmentation générale des salaires, mais aussi une prime de partage de la valeur au regard des dividendes du groupe ces trois dernières années. Ils se réuniront de nouveau en fin d'après-midi pour réfléchir à la suite à donner à leur mouvement.

Depuis 6h00 ce mardi matin, une partie des employés de l'hôtel Exsel Créolia ne sont pas à leur poste.

L'établissement 4 étoiles, installé à Montgaillard, est bien ouvert, les clients circulent, mais la préparation des chambres risque de prendre un peu de retard aujourd'hui. Les femmes de chambre sont toutes mobilisées afin de réclamer entre-autre comme les plongeurs, une augmentation de salaire.

Des conditions de travail difficiles

Les conditions de travail sont difficiles ces derniers temps dans l’hôtellerie", précise Cedric Vaxelaire de la CGTR Commerces, Distribution, Services.

" On a ici des femmes de chambres qui font parfois jusqu’à 20 chambres par jour, on a des plongeurs qui font jusqu'à 150 et 200 couverts".

Le syndicaliste souligne la dureté des métiers de ceux qui travaillent la nuit, ou en coupure "pour des minima conventionnels malgré les bons résultats du groupe, on est dans des bas salaires".

Des salariés en colère

Les salariés en colère ont voulu montrer leur ras-le-bol par cette journée de grève. Ils demandent une augmentation générale des salaires, une prime de partage de la valeur. Le groupe aurait fait selon eux des dividendes ces 3 dernières années, et un chiffre d’affaires record en 2023. "Les salariés se voient bien en posture de demander des avancées sociales à ce niveau-là" ajoute Cédric Vaxelaire.

La Direction ferait selon lui "la sourde oreille". Une réunion est prévue entre salariés en fin d'après-midi pour décider de la suite à donner au mouvement.