Les soins urgents sont assurés à l’hôpital, les opérations programmées sans caractère d’urgence sont reportées

"la mobilisation est forte, et on est tous très déterminés" dit un médecin de Bellepierre joint par téléphone. On attend un engagement  du  Directeur général du CHU pour plaider notre situation auprès de l’ARS et surseoir  à l’application du plan drastique prévu pour l’hôpital.
A l’extérieur des barrières bouchent les accès à l’établissement , les grévistes filtrent les entrées.
Des banderoles sont accrochées aux grilles, sur l’une d’entre-elles on peut y lire "si l’hôpital était une banque, il serait sauvé".
Les syndicalistes distribuent des tracts pour expliquer aux automobilistes les raisons de leurs inquiétudes, la fermeture des lits , les suppressions de postes, et la qualité des soins qui finira par aller à la dérive.

Même discours pour les médecins, internes et assistants qui revendiquent le maintien des effectifs  et surtout le respect de l’accord fondateur du CHU.
"On ne peut d’un côté avoir développé un projet ambitieux en 2012 et aller à l’encontre de ses engagements sociaux, financiers", ajoute un praticien, et d'ajouter "c'est ubuesque".
Une rencontre doit avoir lieu en début d’après-midi à l’ARS, selon la Direction le taux de grévistes était d’environ 20% pour les établissements du Nord et Sud.