Solidarité : une école du Port se mobilise contre les leucodystrophies

Depuis trois ans, l’école Laurent Vergès organise une course pour l’association ELA
Ce vendredi 7 octobre, l’école Laurent Vergès située au Port a organisé une course au profit de l’association ELA. Elle lutte contre les leucodystrophies, maladies neurodégénératives qui provoquent la perte de motricité. L’objectif : récolter des fonds et sensibiliser les marmailles à la solidarité, au handicap et à la différence.

Depuis trois ans, l’école Laurent Vergès organise une course pour l’association ELA. L'objectif de l'association est d'aider les chercheurs français et internationaux à mieux comprendre les mécanismes de la leucodystrophie, maladie qui se manifeste par des troubles de la motricité, de la marche par exemple, des manifestations psychiatriques : troubles du comportement, anxiété chronique, des crises d'épilepsie ou une atrophie optique.

Au total, ce vendredi 7 octobre, 255 enfants ont enfilé leurs baskets pour la bonne cause.

Le reportage de Réunion La 1ère :

Solidarité : une école du Port se mobilise contre les Leucodystrophies

 

La course d'Ela "Mets tes baskets et bats la maladie" vise à sensibiliser les élèves à la solidarité, au handicap et au respect de la différence. "L’objectif pour les élèves est de courir le maximum de tours. En fonction de la distance parcourue, ils recevront des fonds : ils ont fait la quête dans le quartier. Les parents, les commerçants et les voisins ont cotisé" confie Jérôme Kleinhans, directeur de l’école organisatrice de la course.

Sensibiliser au don de soi

Les enfants sont allés vendre des tickets qui correspondent à des tours de stade. Ils devaient faire trois tours du stade Nelson Mandela ; un engagement symbolique. "Si on donne, on ne doit rien attendre en retour. Là on donne pour la leucodystrophie", confie une élève. "On doit courir pour eux. Il ne faut pas les oublier" complète un autre.

Une course pour récolter des dons, mais aussi pour apprendre aux élèves le don de soi. "L’objectif est qu’ils sachent qu’avec une action, ils peuvent changer la vie de quelqu’un" conclut Eve Caubert, enseignante co-organisatrice de la course.