Les activités sportives vont-elles pouvoir reprendre début octobre? Pour l'heure, la pratique des sports collectifs et de combat sont interdits jusqu'à la fin du mois. Mais, tout est actuellement mis en oeuvre pour permettre un retour encadré des entraînements, dans un premier temps.
Une reprise des activités sportives début octobre, c'est ce qu'espère le Comité Régional Olympique et Sportif de La Réunion (CROS) qui présentait ce matin, le compte rendu de sa rencontre avec le préfet et le président de l'association des maires.
Le représentant de l'Etat a été clair sur la question, pas de reprise sans un plan de réflexion cohérent, responsable et uniforme. Les ligues, les comités sportifs, les élus des communes et la direction départementale de la jeunesse et des sports doivent donc faire cause commune.
" Il faut que le sport reprenne ! Pour cela, il ne faut pas qu’il n’y est qu’un seul responsable. Nous avons les mairies qui mettent en place toutes les installations, il y a tous les présidents de ligues, des comités, des clubs et toutes les associations. Il faut que tous les licenciés et tous les parents soient conscients que si l'on veut recommencer, il faut que chacun prenne ses responsabilités " a expliqué Monique Cathala, présidente du CROS.
Désormais, chaque club et comité sportif doit affiner dans les moindres détails son protocole sanitaire avant d'être validé. C'est donc un important travail de concertation et de recueil d'informations qui se profile. Pour cela, deux groupes de travail vont entrer en action. L'un doit plancher sur la reprise d'activité des pôles espoirs et des centres de formation, l'autre pour la reprise des entraînements des autres ligues.
A l'issue de ces séances de travail, une décision unanime doit être prise le 30 septembre pour une possible reprise des entraînements, dès le mois d'octobre. Et pour Guilene Faubourg, présidente du Comité de natation, la reprise devient urgente, "j'ai des clubs qui ont fait les pré-inscriptions en juin-juillet, ils sont déjà à 500-600 licenciés. Ils sont dans l'attente d'une reprise mais avec la crise sanitaire certains licenciés pensent à se faire rembourser. Il faut que l’on arrive à reprendre! En tant que sportif, on est habitué au règlement donc un règlement de plus ou de moins".
Reste à convaincre les municipalités à rouvrir les installations sportives. C'était tout l'objet de la réunion d'hier entre le CROS et le président de l'association des maires. Une première réunion pour prendre en compte les demandes du mouvement sportif.
Si les sports collectifs et de combat sont à l'arrêt au moins jusqu'à la fin du mois, les maires se montrent un peu moins réfractaires à une possible reprise des activités. D'ailleurs, la mairie de Saint-Denis travaille actuellement à la mise en place d'un protocole sanitaire pour une réouverture de ses sites sportifs d'ici le 1er octobre. D'autres mairies pourraient suivre le mouvement.
"On est tous motivés pour y arriver. On le veut pour tous ces jeunes sportifs qui attendent. Les mairies nous soutiennent mais elles ne le feront que dans de bonnes conditions", la présidente du CROS reste confiante.
Pour autant pas de redémarrage dans la précipitation, Serge Hoareau tient notamment à ce que soit mis en place une harmonisation des protocoles entre les différents disciplines et en accord avec les associations adhérentes.
A ce jour, des stades et gymnases ont rouvert dans certaines communes, uniquement pour des entraînements individuels voire même des groupes de moins de 10 personnes. Mais, la reprise des compétitions n'est toujours pas à l'ordre du jour.
La réaction de Bernard Sautron, le président de la Ligue des sports de combat :
Le représentant de l'Etat a été clair sur la question, pas de reprise sans un plan de réflexion cohérent, responsable et uniforme. Les ligues, les comités sportifs, les élus des communes et la direction départementale de la jeunesse et des sports doivent donc faire cause commune.
" Il faut que le sport reprenne ! Pour cela, il ne faut pas qu’il n’y est qu’un seul responsable. Nous avons les mairies qui mettent en place toutes les installations, il y a tous les présidents de ligues, des comités, des clubs et toutes les associations. Il faut que tous les licenciés et tous les parents soient conscients que si l'on veut recommencer, il faut que chacun prenne ses responsabilités " a expliqué Monique Cathala, présidente du CROS.
Sports : réaction de Monique Cathala
Place à un travail de concertation
Désormais, chaque club et comité sportif doit affiner dans les moindres détails son protocole sanitaire avant d'être validé. C'est donc un important travail de concertation et de recueil d'informations qui se profile. Pour cela, deux groupes de travail vont entrer en action. L'un doit plancher sur la reprise d'activité des pôles espoirs et des centres de formation, l'autre pour la reprise des entraînements des autres ligues.
A l'issue de ces séances de travail, une décision unanime doit être prise le 30 septembre pour une possible reprise des entraînements, dès le mois d'octobre. Et pour Guilene Faubourg, présidente du Comité de natation, la reprise devient urgente, "j'ai des clubs qui ont fait les pré-inscriptions en juin-juillet, ils sont déjà à 500-600 licenciés. Ils sont dans l'attente d'une reprise mais avec la crise sanitaire certains licenciés pensent à se faire rembourser. Il faut que l’on arrive à reprendre! En tant que sportif, on est habitué au règlement donc un règlement de plus ou de moins".
Des maires moins réfractaires ?
Reste à convaincre les municipalités à rouvrir les installations sportives. C'était tout l'objet de la réunion d'hier entre le CROS et le président de l'association des maires. Une première réunion pour prendre en compte les demandes du mouvement sportif.
Si les sports collectifs et de combat sont à l'arrêt au moins jusqu'à la fin du mois, les maires se montrent un peu moins réfractaires à une possible reprise des activités. D'ailleurs, la mairie de Saint-Denis travaille actuellement à la mise en place d'un protocole sanitaire pour une réouverture de ses sites sportifs d'ici le 1er octobre. D'autres mairies pourraient suivre le mouvement.
"On est tous motivés pour y arriver. On le veut pour tous ces jeunes sportifs qui attendent. Les mairies nous soutiennent mais elles ne le feront que dans de bonnes conditions", la présidente du CROS reste confiante.
Pour autant pas de redémarrage dans la précipitation, Serge Hoareau tient notamment à ce que soit mis en place une harmonisation des protocoles entre les différents disciplines et en accord avec les associations adhérentes.
A ce jour, des stades et gymnases ont rouvert dans certaines communes, uniquement pour des entraînements individuels voire même des groupes de moins de 10 personnes. Mais, la reprise des compétitions n'est toujours pas à l'ordre du jour.
La réaction de Bernard Sautron, le président de la Ligue des sports de combat :
Réaction de Bernard Sautron