Le surf et les vagues au patrimoine mondial de l'UNESCO?

Initiée par 1000 surfeurs américains, une étude sur les conséquences du réchauffement climatique tire la sonnette d’alarme : d’ici à la fin du siècle, la modification des marées pourrait faire disparaître 18% des spots actuels du surf
 
Dans moins de 100 ans la hauteur des vagues qui fait le bonheur des surfeurs connaîtra une diminution dans l’Atlantique et le Pacifique Nord,
conséquence des variations de température de l’eau et de la profondeur des océans.

Concentré sur la lutte contre la pollution des mers, les associations de surfeurs lancent à présent l’alerte sur les dangers du réchauffement climatique.
Si des places fortes du surf vont disparaître, d’autres spots pourraient éventuellement se créer sous l’effet de la montée des eaux.
Dans quelles zones océaniques ? Le mystère reste entier … même si une étude de 2013 publiée par la revue britannique Nature Climate Change  évoque le grossissement des vagues dans l’hémisphère sud (de 5 à 10 %), notamment en hiver, en Indonésie ou sur la côte est de l’Australie.

L'ONG "Surfrider Foundation" mène actuellement une campagne de prévention intense sur les réseaux sociaux. 
 Dans ce grand flou et face aux changements climatiques, la Fondation européenne de surf fondée en 1990, milite pour faire inscrire la pratique du surf et les vagues au patrimoine mondial de l’UNESCO. Des négociations sont déjà engagées avec l’Etat français et le ministère de la Culture, qu’il reste à convaincre d’aller porter cette demande auprès de l’Unesco.

Ecoutez le reportage de Jacques-Olivier Lesieur: 

Surf et réchauffement climatique