Au lendemain de la saisine de la justice par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, quant à la déclaration de patrimoine de Thierry Robert, le député de la 7ème circonscription de La Réunion dit vouloir contre-attaquer.
« Il n’y a ni oubli, ni volonté de contourner la loi, ni volonté de sous évaluer », telle est la réponse que Thierry Robert a tenu à apporter à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, alors qu’il était l’invité du journal télévisé de la mi-journée ce mardi 13 février sur la 1ère. L’instance le soupçonne d’avoir voulu cacher une partie de son patrimoine, pour un montant de près de 5 millions d’euros. Le Procureur de la République a ainsi été saisi lundi 12 février.
Une situation qui se répète
C’est la deuxième fois que la Haute autorité pour la transparence émet une objection à son encontre. La première a été classée, à l’époque l’écart entre ses déclarations et la réalité s’élevait à près de 9 millions d’euros, selon l’instance, cette fois, il serait de 5 millions. Pour Thierry Robert, il n’y a jamais eu de sous-évaluation ou de manquement dans ses déclarations, tous les éléments nécessaires y figureraient.
En novembre dernier, le député a demandé à la Haute autorité de l’aider à remplir le document, dit-il, car son patrimoine étant complexe, il ne souhaitait pas rencontrer de nouvelles difficultés. Ainsi, il reconnait que la seule chose qui pourrait lui être reprochée, « c’est peut-être la forme et peut-être la façon de présenter le document ».
Thierry Robert veut contre-attaquer
C’est parce que la Haute autorité de la transparence de la vie publique estime que les faits reprochés sont susceptibles de constituer des infractions pénales, qu’elle a décidé de saisir la justice. Une enquête préliminaire devrait être ouverte. Mais Thierry Robert ne veut pas en rester là, il a ainsi annoncé être en discussion avec son avocat pour évaluer les possibilités d’attaquer au tribunal la Haute autorité pour la transparence, se justifiant pas ces mots, « il ne s’agit pas de jeter les gens en pâture, les élus en pâture comme ça et de les salir sans avoir à en rendre compte après ».
Une situation qui se répète
C’est la deuxième fois que la Haute autorité pour la transparence émet une objection à son encontre. La première a été classée, à l’époque l’écart entre ses déclarations et la réalité s’élevait à près de 9 millions d’euros, selon l’instance, cette fois, il serait de 5 millions. Pour Thierry Robert, il n’y a jamais eu de sous-évaluation ou de manquement dans ses déclarations, tous les éléments nécessaires y figureraient.
En novembre dernier, le député a demandé à la Haute autorité de l’aider à remplir le document, dit-il, car son patrimoine étant complexe, il ne souhaitait pas rencontrer de nouvelles difficultés. Ainsi, il reconnait que la seule chose qui pourrait lui être reprochée, « c’est peut-être la forme et peut-être la façon de présenter le document ».
Thierry Robert veut contre-attaquer
C’est parce que la Haute autorité de la transparence de la vie publique estime que les faits reprochés sont susceptibles de constituer des infractions pénales, qu’elle a décidé de saisir la justice. Une enquête préliminaire devrait être ouverte. Mais Thierry Robert ne veut pas en rester là, il a ainsi annoncé être en discussion avec son avocat pour évaluer les possibilités d’attaquer au tribunal la Haute autorité pour la transparence, se justifiant pas ces mots, « il ne s’agit pas de jeter les gens en pâture, les élus en pâture comme ça et de les salir sans avoir à en rendre compte après ».
Invité du JT de 12h30 du 13 février 2018
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