Le secteur touristique de l'île Maurice est sévèrement touché par la crise de la covid-19 qui est devenue une crise économique. Pour limiter la casse, l'Etat a décidé de maintenir l'assistance aux salaires dans le milieu touristique. Cette aide prendra fin avec la réouverture des frontières.
L'île Maurice tente de combattre les conséquences de la covid-19 sur tous les fronts. Alors que la crise épidémique n'est toujours pas terminée, le gouvernement essaye de maintenir son outil productif en état de fonctionner dès la réouverture des frontières et des marchés.
L'un des secteurs essentiels, pour l'économie de l'île sœur, est le tourisme. Ces dernières années, les banques pesaient plus lourd dans le PIB mauricien et les vacanciers étaient passés au second plan.
Aujourd'hui, le secteur bancaire n'est pas à l'abri d'un choc, si l'île Maurice est black listée par l'Union européenne. Cette menace est très sérieuse et la décision sera officialisée au mois d'octobre 2020. Si, elle prend forme, le secteur touristique sera une option essentielle pour sauver l'économie du pays.
L'Etat a versé aux sociétés, au chômage technique du fait de la crise, 1,8 milliards de roupies mauriciennes (39,7 millions d'euros) au mois de mars et 3,3 milliards (72,4 millions d'euros) en avril 2020. Ces sommes considérables pour nos voisins soutiennent les 14 700 entreprises qui travaillent dans ce secteur et qui emploient 268 000 travailleurs écrit L'Express de Maurice.
Les 197 00 travailleurs indépendants qui sont aux abois bénéficient également de ce plan. Une enveloppe de 2,4 milliards de roupies mauriciennes (5,267 millions d'euros) a été votée.
Comme toujours ces chiffres bruts sont colossaux, mais rapportés au nombre de bénéficiaires, ces sommes deviennent très, très, minces. Elles ont le mérite de maintenir les foyers à flot.
L'un des secteurs essentiels, pour l'économie de l'île sœur, est le tourisme. Ces dernières années, les banques pesaient plus lourd dans le PIB mauricien et les vacanciers étaient passés au second plan.
Aujourd'hui, le secteur bancaire n'est pas à l'abri d'un choc, si l'île Maurice est black listée par l'Union européenne. Cette menace est très sérieuse et la décision sera officialisée au mois d'octobre 2020. Si, elle prend forme, le secteur touristique sera une option essentielle pour sauver l'économie du pays.
Des milliards de roupies
L'Etat a versé aux sociétés, au chômage technique du fait de la crise, 1,8 milliards de roupies mauriciennes (39,7 millions d'euros) au mois de mars et 3,3 milliards (72,4 millions d'euros) en avril 2020. Ces sommes considérables pour nos voisins soutiennent les 14 700 entreprises qui travaillent dans ce secteur et qui emploient 268 000 travailleurs écrit L'Express de Maurice.
Les 197 00 travailleurs indépendants qui sont aux abois bénéficient également de ce plan. Une enveloppe de 2,4 milliards de roupies mauriciennes (5,267 millions d'euros) a été votée.
Comme toujours ces chiffres bruts sont colossaux, mais rapportés au nombre de bénéficiaires, ces sommes deviennent très, très, minces. Elles ont le mérite de maintenir les foyers à flot.
Defimedia publie la liste des secteurs touristiques concernés :
- Les hôtels, les guest houses, les résidences touristiques et autres hébergements qui détiennent un "Tourist Accomodation Certificate"
- Les opérateurs qui détiennent un "Tourist Enterprise Licence"
- Les opérateurs de bateaux de plaisance et autres activités de loisir nautiques dûment enregistrés
- Les agences de voyage, des tours opérateurs et des guides touristiques
- Le transporteur aérien national, incluant Air Mauritius et Airmate Ltd
- Les entreprises qui génèrent au moins 50% de leurs revenus à partir des activités précitées
- Les restaurants, les pubs et les tables d’hôte qui détiennent une "Tourist Enterprise Licence"
- Les fournisseurs de service de location de voitures, d’autobuset de events management
- Les sites d’attraction, les sites naturels, les musées, etc.
- Toute autre activité que les autorités jugeront pertinent
Les activités indépendantes aidées :
- Les détenteurs d’une licence, d’un certificat ou d’un permis sous le "Tourism Authority Act" pour des activités commerciales
- Les opérateurs détenant une licence du "Beach Authority"
- Les chauffeurs de taxi basés dans les hôtels et à l’aéroport
- Les artistes
- Les fabricants de produits d’artisanat
- Les revendeurs de produits destinés aux touristes au marché central à Port-Louis et qui n’ont pas travaillé pendant le mois de juillet 2020
- Toute autre catégorie d’employés indépendants que les autorités jugeront pertinent