Les douaniers viennent de saisir 9 tonnes de batteries usagées dans un conteneur en partance pour Madagascar. Une nouvelle affaire, révélée par le Quotidien, 24 heures après la mise en examen de Nunkomar Ashok, exportateur et recycleur de déchets dangereux.
Contrairement à une idée reçue, de la marchandise est exportée des quais du port de la Pointe-des-Galets. Celle-ci étant totalement illégale, elle échappe aux radars statistiques économiques. Cachées dans des conteneurs, des tonnes de batteries usagées ont été transportées vers Madagascar, l’inde ou l’île Maurice afin d’être recyclées.
Le plomb qu’elles contiennent, a été extrait par des petites mains (parfois d’enfants), puis revendue sur le marché international. Jeudi, Nunkomar Ashok, 51 ans, Mauricien vivant à Madagascar a été mis en examen pour ce trafic sur lequel enquête un juge d’instruction de Saint-Denis depuis 2012.
Des produits toxiques
Le placement en garde à vue du trader peu scrupuleux, révélé par Réunion 1ère, et les articles de presse sur le sujet parus en 2014 n’ont pas freiné les trafiquants. Jeudi, les douaniers de La Réunion ont mis la main sur 9 tonnes de vieilles batteries dans un conteneur en partance pour Mada.
Arrivées sur la Grande-ile, en fonction de leur ancienneté, elles sont reconditionnées pour être réutilisées dans des voitures ou coupées en deux afin d’être délestées du plomb quelles contiennent. Une opération effectuée sans la moindre précaution dans des conditions sanitaires précaires. L’acide et le plomb sont hautement toxiques…
La Réunion, département d’outre-mer de l’océan Indien, est une cible privilégiée pour les trafiquants. L’île est obligée d’exporter la plupart de ses déchets vers la métropole pour les faire retraiter. Une opération qui a un coût pour les entreprises concernées et qui paradoxalement intéresse des recycleurs « marron ».
En 2009, la direction de l’environnement et du logement de La Réunion avait saisie 200 tonnes de batteries usagées prêtent à exportées souligne le site lejournaldelenvironement.net.
Le plomb qu’elles contiennent, a été extrait par des petites mains (parfois d’enfants), puis revendue sur le marché international. Jeudi, Nunkomar Ashok, 51 ans, Mauricien vivant à Madagascar a été mis en examen pour ce trafic sur lequel enquête un juge d’instruction de Saint-Denis depuis 2012.
Des produits toxiques
Le placement en garde à vue du trader peu scrupuleux, révélé par Réunion 1ère, et les articles de presse sur le sujet parus en 2014 n’ont pas freiné les trafiquants. Jeudi, les douaniers de La Réunion ont mis la main sur 9 tonnes de vieilles batteries dans un conteneur en partance pour Mada.
Arrivées sur la Grande-ile, en fonction de leur ancienneté, elles sont reconditionnées pour être réutilisées dans des voitures ou coupées en deux afin d’être délestées du plomb quelles contiennent. Une opération effectuée sans la moindre précaution dans des conditions sanitaires précaires. L’acide et le plomb sont hautement toxiques…
La Réunion doit exporter ses déchets pour les recycler
Le trafic de déchets dangereux est un casse tête, en France et en Europe. Depuis 2009, les instances européennes tentent d’endiguer ce marché estimé à 2,8 millions de tonnes par an.La Réunion, département d’outre-mer de l’océan Indien, est une cible privilégiée pour les trafiquants. L’île est obligée d’exporter la plupart de ses déchets vers la métropole pour les faire retraiter. Une opération qui a un coût pour les entreprises concernées et qui paradoxalement intéresse des recycleurs « marron ».
En 2009, la direction de l’environnement et du logement de La Réunion avait saisie 200 tonnes de batteries usagées prêtent à exportées souligne le site lejournaldelenvironement.net.