Les six suspects, arrêtés mardi dernier par les gendarmes, soupçonnés d'être liés au réseau de trafic de drogues de Wilson Titus ont été mis en examen par un juge d'instruction. 3 d'entre-elles ont été placées en détention provisoire.
•
Après 72 heures de garde-à-vue, les dealers présumés de Wilson Titus, 41 ans, ont été mis en examen ce soir pour trafic de stupéfiants. Arrêtés mardi dernier, les six suspects, cinq hommes et une femme, ont entre 22 et 28 ans. 3 d'entre-eux ont été placés en détention provisoire. Chez eux, les enquêteurs ont aussi retrouvé de grosses sommes d'argent en liquide, des armes et une grande quantité de munitions... la panoplie du revendeur de drogues. Devant le juge d'instruction cet après-midi, ils ont tous minimisé leur implication et pris leur distance avec Wilson Titus.
Un réseau hors-norme pour La Réunion
Ce coup de filet des gendarmes fait suite à l'interpellation, en avril dernier, de huit personnes, dont Wilson Titus. Celui qui était surnommé le "caïd du Chaudron" avait réussi à mettre en place un juteux business avec la métropole. Il importait de la résine de cannabis, de l'ecstasy et de la cocaïne, lui permettant de mener grand-train, avec voyages dans de grands hôtels et voitures de luxe. La drogue arrivait par chronopost et était récupérée par un complice, avant d'être distribuée dans toute l'île. Il aura fallu 20 mois d'enquête aux gendarmes pour démanteler ce réseau hors-norme.
Un réseau hors-norme pour La Réunion
Ce coup de filet des gendarmes fait suite à l'interpellation, en avril dernier, de huit personnes, dont Wilson Titus. Celui qui était surnommé le "caïd du Chaudron" avait réussi à mettre en place un juteux business avec la métropole. Il importait de la résine de cannabis, de l'ecstasy et de la cocaïne, lui permettant de mener grand-train, avec voyages dans de grands hôtels et voitures de luxe. La drogue arrivait par chronopost et était récupérée par un complice, avant d'être distribuée dans toute l'île. Il aura fallu 20 mois d'enquête aux gendarmes pour démanteler ce réseau hors-norme.
Le rappel des faits de l'affaire Titus