Ce jeudi 11 octobre, les paillotes de l’Hermitage sont à nouveau devant le Tribunal administratif. Il rendra sa décision d’ici une quinzaine de jours. Ce matin, le rapporteur public estime que les paillotes sont sur le domaine public.
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Les paillotes de l’Hermitage sont à nouveau devant le tribunal administratif ce jeudi 11 octobre. D’ici une quinzaine de jours, il se prononcera sur la possible poursuite des activités de ces restaurants de plage. La décision a été mise en délibéré.
Dans ses conclusions, ce matin, le rapporteur public a estimé que les parcelles étaient bien sur le domaine public maritime. Il demande à ce que les lieux soient libérés en un mois et exige 200 euros par jour de retard. La décision du tribunal est désormais très attendue.
Regardez le reportage d'Indranie Petiaye et Alix Catherine :
Leur emplacement en bord de mer est-il légal ? Cette question au centre de l'audience ce matin sera tranchée d’ici deux semaines par le tribunal administratif. La question est sensible. A La Réunion, le Collectif de défense du Domaine public maritime ainsi que le Kolektif Union Rényoné Responsab (KURR) se sont déjà mobilisés à plusieurs reprises pour demander la fermeture des paillotes.
Dans ses conclusions, ce matin, le rapporteur public a estimé que les parcelles étaient bien sur le domaine public maritime. Il demande à ce que les lieux soient libérés en un mois et exige 200 euros par jour de retard. La décision du tribunal est désormais très attendue.
Regardez le reportage d'Indranie Petiaye et Alix Catherine :
Des contraventions
Les AOT, Autorisation d'Occupation Temporaire, délivrées par la mairie de Saint-Paul, ne sont plus valables depuis le 1er juillet, pourtant l'activité se poursuit et les restaurants de plage continuent d’ouvrir leurs portes. Résultat : plusieurs paillotes ont depuis reçu des contraventions, mais elles refusent de les exécuter. Les restaurants de plage estiment que la justice doit d'abord se prononcer sur leur présence sur le domaine maritime.Leur emplacement en bord de mer est-il légal ? Cette question au centre de l'audience ce matin sera tranchée d’ici deux semaines par le tribunal administratif. La question est sensible. A La Réunion, le Collectif de défense du Domaine public maritime ainsi que le Kolektif Union Rényoné Responsab (KURR) se sont déjà mobilisés à plusieurs reprises pour demander la fermeture des paillotes.