On a regardé et adoré "Le poids de la joie", on vous donne trois raisons de ne pas le louper. Il est à voir en replay sur notre site à cette adresse.
Parce qu'on y découvre la danse intégrante
La danse intégrante n'est pas une "danse pour personnes handicapées". C'est une danse pour tous, comme le dit Eric Languet, chorégraphe et danseur qui nous prend par la main tout le long du film. "La danse intégrante c'est une forme de danse qui va mixer les publics extrêmements divers. Des danseurs professionnels, amateurs et novices. La diversité ne s'arrête pas là. Aussi des personnes handicapées, des accompagnants, des éducateurs, des enseignants, des parents et
des gens qui ont juste envie de danser... pour le plaisir.
Mais ce ne sont pas seulement les personnes en situation de handicap qui doivent apprendre, ce sont aussi les danseurs professionels qui doivent s'adapter aux situations de chacun, comme nous le dit Mariyya Evrard
Autant techniquement comment on enseigne dans ce milieu, mais aussi gérer ses émotions, ce qu'on ressent. Je me rappelle qu'on l'a pas bien vécu au départ.
Parce qu'il n'y a pas de langue de bois
Ce documentaire fait du bien, certes, mais ça ne veut pas dire qu'il est asseptisé. Pour réussir, on comprend par où chacun est passé et les remises en question qui ont été nécessaires.
Même chez les handicapés il y a des cons. Ce sont des notions qui font qu'on se situe tous au même endroit. On est tous des humains
Quand on demande à Eric Languet sa définition de la joie,
On a tous nos soucis, nos angoisses, nos névroses. Il y a des gens qui habitent dans la rue, qui sont handicapés, qui n'ont pas une thune, qui arrivent encore à être joyeux, à avoir envie de vivre. La joie, c'est finalement cette force de vie.
Parce que c'est un beau documentaire
Si vous avez compris qu'on adore le message porté par ce documentaire, ce n'est pas au détriment de la forme. Bien filmé, bien réalisé, ce documentaire est tout simplement exquis et nous transporte. Il nous emmène jusqu'en Inde où la compagnie a créé le spectacle "Le poids de la joie", mixant des danseurs de la compagnie d'Eric Languet et des danseurs indiens, dont deux personnes sourdes. Si on met à l'honneur l'image, on retiendra également la BO du film, avec de très belles musiques, toujours bien adaptées à la situation.
Alors, convaincus ?