Une quinzaine de coureurs Elite se disputeront la victoire au Grand Raid 2018, dont le départ sera donné ce jeudi à 22h à Saint-Pierre. Des favoris qui multiplient les courses, au risque de graves blessures. Alerte lancée sur Réunion la 1ère par l’entraîneur national de trail, Eric Lacroix.
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« Vous imaginez les articulations soumises à cet effort ? » questionne Eric Lacroix, invité de la matinale sur Réunion la 1ère radio. « Le vainqueur va mettre aux alentours de 24 heures, beaucoup vont mettre 45-55 heures. C’est pas anodin. Il faut savoir bien récupérer derrière, pas recourir des compétitions dans 15 jours ou un mois » prévient l’entraîneur national de trail.
Pourtant, certains des meilleurs spécialistes enchaînent les épreuves, contrairement à une pratique plus raisonnable il y a quelques années. Le résultat ? « On voit de grosses blessures chez les athlètes Elite, avec des fractures de fatigue, des traumatismes qu’on voyait pas auparavant. Et on va peut-être voir des plus petites carrières de 3 à 5 ans » observe Eric Lacroix.
Le Maïdo comme juge de paix
Néanmoins, en cas de douleurs pendant la course, selon le coach, « il ne faut pas rendre le dossard tout de suite. Il y a des grands moments de souffrance. Ça passe, généralement, si on ralentit un peu, si on mange, si on s’hydrate. Le corps se réadapte, il est extraordinaire. » Et mentalement ? « C’est un combat contre soi-même, surtout pas contre les autres. C’est très important d’être programmé à terminer. »
L’ascension du Maïdo constitue la principale difficulté du parcours, aux yeux d’Eric Lacroix. « On a dépassé les 100 km, il y en a encore 50 et on est fatigué. C’est là que la barrière mentale arrive. Ceux qui arrivent à surmonter cette fatigue vont aller au bout » prédit l’auteur de ‘‘ Trail ! ’’, paru en avril aux éditions Amphora.
Pourtant, certains des meilleurs spécialistes enchaînent les épreuves, contrairement à une pratique plus raisonnable il y a quelques années. Le résultat ? « On voit de grosses blessures chez les athlètes Elite, avec des fractures de fatigue, des traumatismes qu’on voyait pas auparavant. Et on va peut-être voir des plus petites carrières de 3 à 5 ans » observe Eric Lacroix.
Le Maïdo comme juge de paix
Néanmoins, en cas de douleurs pendant la course, selon le coach, « il ne faut pas rendre le dossard tout de suite. Il y a des grands moments de souffrance. Ça passe, généralement, si on ralentit un peu, si on mange, si on s’hydrate. Le corps se réadapte, il est extraordinaire. » Et mentalement ? « C’est un combat contre soi-même, surtout pas contre les autres. C’est très important d’être programmé à terminer. »
L’ascension du Maïdo constitue la principale difficulté du parcours, aux yeux d’Eric Lacroix. « On a dépassé les 100 km, il y en a encore 50 et on est fatigué. C’est là que la barrière mentale arrive. Ceux qui arrivent à surmonter cette fatigue vont aller au bout » prédit l’auteur de ‘‘ Trail ! ’’, paru en avril aux éditions Amphora.