Un arbre cinquantenaire, abritant plusieurs espèces d’oiseaux, a été abattu dans le centre-ville de Saint-Leu hier mardi 13 octobre. Face à la colère des habitants, la mairie justifie sa décision en jouant la carte de la sécurité.
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Le ficus qui surplombait depuis des décennies la plage et le centre-ville de Saint-Leu a été abattu mardi 13 octobre. La municipalité affirme avoir informé le public que l’arbre allait être abattu : des flyers explicatifs ont été distribués dans les boîtes aux lettres et des panneaux informatifs ont été placés sur le site.
Pierrot Zitte, responsable service environnement de la commune de Saint-Leu explique que "la charpente principale de l’arbre était abîmée". C’est donc "par principe de sécurité" que la mairie a pris cette décision.
Nadège Bernon, deuxième adjointe au maire de Saint-Leu reconnaît que cette décision était susceptible de susciter un émoi chez les riverains. "C’est malheureux, mais il fallait le faire", a-t-elle déclaré. La mairie a donc promis de transformer le site en petite palmeraie. "Nous aurons à charge de replanter exactement au même endroit une petite collection de palmier", précise Nadège Bernon.
La branche locale du mouvement environnemental "Extinction Rebellion" dénonce "les choix faits par les équipes municipales sur la plupart des villes de notre île qui optent pour des solutions de facilité dès lors qu'un arbre est attaqué par des parasites et "menace" la sécurité des passants."
Selon eux, la palmeraie que la mairie prévoit d’installer n’est pas acceptable car les palmiers "ne participent pas à la protection d’insectes ou d’oiseaux et n’apportent pas d’ombrage", contrairement au ficus qui vient d’être abattu.
Le reportage de Daniel Bernard et Jacques Payet :
Pierrot Zitte, responsable service environnement de la commune de Saint-Leu explique que "la charpente principale de l’arbre était abîmée". C’est donc "par principe de sécurité" que la mairie a pris cette décision.
Nadège Bernon, deuxième adjointe au maire de Saint-Leu reconnaît que cette décision était susceptible de susciter un émoi chez les riverains. "C’est malheureux, mais il fallait le faire", a-t-elle déclaré. La mairie a donc promis de transformer le site en petite palmeraie. "Nous aurons à charge de replanter exactement au même endroit une petite collection de palmier", précise Nadège Bernon.
Une décision jugée incompréhensible
Le ficus faisait partie du quotidien des habitants, en colère de le voir ainsi à terre. "Je suis choquée de voir qu’on a abattu un tel arbre", déplore une riveraine. Un autre se remémore le chant des oiseaux et reste sceptique face à la décision de la mairie.La mairie justifie que l’arbre était malade mais c’est vrai qu’en ce moment c’est l’écologie qui a le vent en poupe.
La branche locale du mouvement environnemental "Extinction Rebellion" dénonce "les choix faits par les équipes municipales sur la plupart des villes de notre île qui optent pour des solutions de facilité dès lors qu'un arbre est attaqué par des parasites et "menace" la sécurité des passants."
Selon eux, la palmeraie que la mairie prévoit d’installer n’est pas acceptable car les palmiers "ne participent pas à la protection d’insectes ou d’oiseaux et n’apportent pas d’ombrage", contrairement au ficus qui vient d’être abattu.
Le reportage de Daniel Bernard et Jacques Payet :
Polémique : un arbre du centre-ville abattu à Saint-Leu