Un arnaqueur présumé repéré par des internautes réunionnais dans un reportage

Un arnaqueur présumé repéré par des internautes réunionnais dans un reportage
Le 13 avril dernier, nous diffusions un reportage sur le Salon du mariage à la Nordev. Un futur marié interrogé avait été reconnu par des internautes. Il s'agirait selon eux, d'un artisan du bâtiment qui aurait arnaqué plusieurs familles. Elles affirment avoir subi un lourd préjudice. Un collectif s'est formé et devrait porter plainte pour escroquerie.

Un artisan du bâtiment du Sud de l'île pourrait bientôt se retrouver devant le tribunal pour répondre des faits présumés d'escroquerie. Un collectif de victimes devrait porter plainte contre lui prochainement.

Une trentaine de victimes

L'artisan a été reconnu par ses victimes, dans un reportage que nous avions réalisé le 13 avril dernier au salon du mariage à la Nordev. Le reportage a été partagé sur le groupe Facebook "Entreprises à éviter 974", où de nombreux internautes ont reconnu l'homme.

(Re)voyez le reportage de Réunion La 1ère :

Un arnaqueur présumé repéré par des internautes réunionnais dans un reportage

Plusieurs dizaines de clients disent avoir subi de lourds préjudices, jusqu'à 20 000 euros pour certains, sans que les travaux n'aient été terminés. "J'ai fait un devis de 10 000 euros, il a commencé les travaux et les a arrêtés. Il venait quand il voulait." témoigne un client de l'artisan.

L'arnaqueur présumé aurait aussi vendu un camion, sans que la carte grise du véhicule n'ait été transférée. Les victimes font état de plusieurs types d'escroqueries.

On a jamais eu notre cuisine. Soi-disant il avait commandé les fournitures. On est allés voir les différentes quincailleries du Tampon, ils nous ont dit qu'ils n'avaient jamais eu de commandes de sa part.

Une autre victime de l'artisan

Un couple lui, a eu gain de cause en justice. Le tribunal a condamné l'artisan à rembourser 5 000 euros. Tous se disent prêts à porter plainte, collectivement et souhaitent que ses agissements cessent immédiatement.

De son côté, l'artisan mis en cause par ces particuliers dénonce des pressions. Il se dit ouvert au dialogue avec ses clients et est prêt à les rencontrer un par uns.