Une école, trois maisons, 15 000 pommiers, de l'eau, de l'électricité, une association réunionnaise oeuvre depuis 2015 pour sauver un village du Haut-Mustang. Les bénévoles organisent une exposition sur leurs actions à la médiatèque du Tampon jusqu'au 20 septembre 2020.
Le Haut-Mustang est un nom qui fait rêver. Sa seule évocation, vous invite au voyage. Vous vous imaginez sur des immenses plaines, bien loin du Népal, pourtant, c'est bien des chaussures de marche et non des éperons qu'il vous faut, pour relever le défi.
En attendant de pouvoir vous lancer dans cette aventure, vous pouvez voyager sans effort, à quelques mètres ou kilomètres de chez vous. Pas besoin de vous équiper pour un trek.
Les bénévoles de l'association Réunion-Népal, vous invitent à Dhye. Ils exposent leurs photos à la médiathèque du Tampon jusqu'au 20 septembre 2020. Le masque ne vous empêchera pas de vous évader et de découvrir, le travail incroyable de ces villageois qui sont obligés de déménager pour survivre.
L'histoire débute en 2012, des Réunionnais du Sud du département financent la scolarité d'une fillette népalaise. Ce geste simple va prendre une nouvelle dimension quand, après quelques années, ils reçoivent une lettre de la jeune fille. Elle les remercie, décrit sa vie, son village. Le manque d'eau, les cultures qui dépérissent et le dilemme des villageois : partir, rester ?
En 2015, sous l'impulsion de cette famille et de leurs amis, l'association "Réunion-Népal" voit le jour. Les Réunionnais se rendent sur place pour faire un état des lieux. C'est là que Patrick Courtois et ses amis se rendent comptent de l'ampleur de la tâche : "En fait, ils devaient déménager le village. Maisons, école. Nous suivons l'évolution du projet et nous rendons tous les ans sur place, à tour de rôle.Sauf cette année, Covid oblige".
De retour sur l'île, les amis, les familles sont sollicités. Il faut trouver des fonds. Le financement d'un tel chantier est sans commune mesure au Haut-Mustang et à La Réunion. Grâce aux ventes de photos et aux dons déductibles des impôts à hauteur de 66% quand ils sont au profit des associations caritatives, "Réunion-Népal" a récolté 300 000 euros, soit les deux tiers de la somme nécessaire.
15 000 pommiers, trois maisons, une école, un groupe hydroélectrique, des cultures vivrières vont permettre au village de s'installer l'année prochaine sur un nouveau plateau. Ils auront de quoi vivre, commercer, apprendre et de l'eau en abondance. Inutile de leur demander de l'utiliser avec parcimonie, ils connaissent sa valeur.
Cette opération a donné des idées aux bénévoles de "Réunion-Népal". Ils viennent de lancer un plan de souscription pour financer la construction d'une maison à La Réunion. Cette case sera offerte à une famille défavorisée qui sera désignée par une association indépendante afin que personne ne puisse interférer.
Les membres de l'association entendent et comprennent la critique courante : "Aider, là-bas, c'est bien ! Mais ici ?". Sur le principe des gouttes d'eau, ils proposent une souscription, déductible des impôts : "Si 100 familles donnent 100 euros, le total est alors de 10 000 euros, une somme qui permet de construire une case et de loger une famille qui n'aura jamais les moyens de se l'offrir. Au-delà du logement, cette action permet d'apporter un cadre de vie, une stabilité aux enfants, une scolarité, un avenir".
En attendant de pouvoir vous lancer dans cette aventure, vous pouvez voyager sans effort, à quelques mètres ou kilomètres de chez vous. Pas besoin de vous équiper pour un trek.
Les bénévoles de l'association Réunion-Népal, vous invitent à Dhye. Ils exposent leurs photos à la médiathèque du Tampon jusqu'au 20 septembre 2020. Le masque ne vous empêchera pas de vous évader et de découvrir, le travail incroyable de ces villageois qui sont obligés de déménager pour survivre.
Un chantier titanesque à plus de 4 000 mètres
L'histoire débute en 2012, des Réunionnais du Sud du département financent la scolarité d'une fillette népalaise. Ce geste simple va prendre une nouvelle dimension quand, après quelques années, ils reçoivent une lettre de la jeune fille. Elle les remercie, décrit sa vie, son village. Le manque d'eau, les cultures qui dépérissent et le dilemme des villageois : partir, rester ?
En 2015, sous l'impulsion de cette famille et de leurs amis, l'association "Réunion-Népal" voit le jour. Les Réunionnais se rendent sur place pour faire un état des lieux. C'est là que Patrick Courtois et ses amis se rendent comptent de l'ampleur de la tâche : "En fait, ils devaient déménager le village. Maisons, école. Nous suivons l'évolution du projet et nous rendons tous les ans sur place, à tour de rôle.Sauf cette année, Covid oblige".
15 000 pommiers et les premiers fruits
De retour sur l'île, les amis, les familles sont sollicités. Il faut trouver des fonds. Le financement d'un tel chantier est sans commune mesure au Haut-Mustang et à La Réunion. Grâce aux ventes de photos et aux dons déductibles des impôts à hauteur de 66% quand ils sont au profit des associations caritatives, "Réunion-Népal" a récolté 300 000 euros, soit les deux tiers de la somme nécessaire.
15 000 pommiers, trois maisons, une école, un groupe hydroélectrique, des cultures vivrières vont permettre au village de s'installer l'année prochaine sur un nouveau plateau. Ils auront de quoi vivre, commercer, apprendre et de l'eau en abondance. Inutile de leur demander de l'utiliser avec parcimonie, ils connaissent sa valeur.
Une case pour une famille Réunionnaise
Cette opération a donné des idées aux bénévoles de "Réunion-Népal". Ils viennent de lancer un plan de souscription pour financer la construction d'une maison à La Réunion. Cette case sera offerte à une famille défavorisée qui sera désignée par une association indépendante afin que personne ne puisse interférer.
Les membres de l'association entendent et comprennent la critique courante : "Aider, là-bas, c'est bien ! Mais ici ?". Sur le principe des gouttes d'eau, ils proposent une souscription, déductible des impôts : "Si 100 familles donnent 100 euros, le total est alors de 10 000 euros, une somme qui permet de construire une case et de loger une famille qui n'aura jamais les moyens de se l'offrir. Au-delà du logement, cette action permet d'apporter un cadre de vie, une stabilité aux enfants, une scolarité, un avenir".