Lors d’une mission de la Réserve Naturelle Marine et de la BNOI, la Brigade Nature de l'Océan Indien, une jeune tortue verte à la carapace brisée a été récupérée hier. Ramenée au port de Saint-Gilles, le spécimen a été pris en charge par le Centre de soins de Kélonia.
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C’est la seconde tortue victime d’une collision après celle récupérée morte le 28 octobre. Cette fois-ci, une hélice ne semble pas être en cause mais le choc a été violent indique Kélonia. La tortue a survécu mais la blessure est grave. Un morceau est totalement détaché du reste de la carapace. La radio montre une déviation de la colonne vertébrale, heureusement sans paralysie du train arrière. Les soins vont être compliqués et longs pour espérer pouvoir rendre la tortue à l’océan.
Avec deux tortues blessées récupérées en moins d’un mois, cela rappelle une période noire de 2019 durant laquelle le centre de soins avait récupéré 6 tortues en 6 mois. Des accidents qui peuvent être évités en respectant la règlementation, notamment la vitesse limitée près des côtes et au sein de la réserve marine, et des consignes de bon sens comme regarder devant son bateau et limiter sa vitesse sur des fonds inférieurs à 50m qui sont ceux privilégiés par les tortues.
Pourtant, rappelle Kélonia, outre le fait que les tortues marines sont des espèces protégées car menacées, chacun en ressortirait gagnant si les images de tortues à La Réunion étaient celles de tortues évoluant dans l’eau et pas de spécimens à la carapace brisée.
Avec deux tortues blessées récupérées en moins d’un mois, cela rappelle une période noire de 2019 durant laquelle le centre de soins avait récupéré 6 tortues en 6 mois. Des accidents qui peuvent être évités en respectant la règlementation, notamment la vitesse limitée près des côtes et au sein de la réserve marine, et des consignes de bon sens comme regarder devant son bateau et limiter sa vitesse sur des fonds inférieurs à 50m qui sont ceux privilégiés par les tortues.
Pourtant, rappelle Kélonia, outre le fait que les tortues marines sont des espèces protégées car menacées, chacun en ressortirait gagnant si les images de tortues à La Réunion étaient celles de tortues évoluant dans l’eau et pas de spécimens à la carapace brisée.