Une trentaine de chevaux Irish Cob sont arrivés à La Réunion après un an d’attente

Ce matin, à Gillot, ce sont des propriétaires heureux et émus qui ont pu enfin rencontrer leurs chevaux. Ces derniers devaient arriver l’année dernière, mais la crise sanitaire a retardé les choses.

L’impatience se lisait sur le visage des propriétaires qui attendaient dans la zone de fret de l’aéroport de Gillot ce matin. Cela faisait presque un an qu’ils attendaient l’arrivée de leurs chevaux Irish Cob. Avec la crise sanitaire, les arrivées ont été retardées.

Le reportage de Réunion La 1ère :

 

Pour les personnes présentes, l’heure était au soulagement, aux rencontres et parfois à l’angoisse de voir leur animal dans un état de fatigue.

 

Car, les chevaux ont fait plus de 11h d’avion pour arriver à destination. Trois accompagnants étaient à leurs côtés pour s’assurer de leur bien-être sur le trajet. Eau, foin, attaches solides, tout était passé soigneusement au peigne fin. Les accompagnants devaient aussi s’assurer que les équidés restent bien debout durant le voyage.

 

En effet, selon les propriétaires présents, certaines bêtes peuvent perdre jusqu’à 50 kilos suite au stress engendré par le voyage.

 

La Réunion a besoin de chevaux, surtout de poneys

Ce matin, seuls 30 cheveux sont arrivés à bon port. Il s’agit du seul transfert pour 2021 et il n’y en aura pas d’autres l’année prochaine. Pourtant le besoin est là, explique Éric Appavoupoullé, conseiller spécialisé équins à la Chambre d’Agriculture.

Car, sur 20 écoles d’équitation recensées dans l’île, le besoin en chevaux est de l’ordre des 100 à 200 bêtes. Ce sont surtout les poneys qui manquent pour initier les petits précise Éric Appavoupoullé, conseiller spécialisé équins à la Chambre d’Agriculture.

 

Il faut dire qu’une véritable passion est née entre les Réunionnais et les chevaux. En moins de 10 ans, le nombre de licenciés a explosé et atteint désormais les 3 800. L’île compte, quant à elle, 2 000 chevaux répartis dans une centaine d’élevages, de haras, de fermes ou de pensions.

Mais l’année prochaine, les Irish Cob ne viendront pas à La Réunion malgré la demande. En cause, l’absence d’avion-cargo pour les transporter.