Elles dénoncent une " situation dramatique et inacceptable " dans lequel se trouve le Service Universitaire de Médecine Préventive et Promotion de la Santé Depuis plusieurs semaines.
Dix associations étudiantes, réunies en collectif inter-association, signent une déclaration sur la " rupture des prises en charges médicales pour les étudiants ".
Fin de consultations et non-délivrance de certificats médicaux
Deux mesures sont ainsi dénoncées, à savoir la fin des consultations gratuite pour la médecine générale au service universitaire de médecine préventive pour les étudiants ayant des problèmes de santé.
Les associations déplorent également l’absence de délivrance des certificats médicaux des UEO, pourtant indispensables aux étudiants pour leur permettre de s’inscrire pédagogiquement et d’être notés dans leur cursus universitaire.
Elles considèrent qu’il s’agit d’une attaque envers le droit fondamental de l’accès aux soins pour les populations fragiles, précaires et étrangères.
Non-renouvellement d’agrément
Le collectif d’associations estime que ces décisions coïncident avec l’arrivée d’une nouvelle directrice du service universitaire de médecine préventive. Cette dernière les justifierait par le non-renouvellement par l’ARS d’un agrément.
Les associations considèrent que l’absence d’anticipation du service prive les étudiants de l’accès aux soins, dans un contexte de crise sanitaire où les orientations ministérielles vont justement dans le sens contraire pour renforcer cet accès aux soins.
Le 9 septembre dernier, une délibération proposée par le président de l’Université a été adopté par le conseil d’administration pour maintenir les prises en charge existante. Une décision qui selon les associations n’est pas mise en œuvre dans les services, tant au service universitaire de médecine préventive de Saint-Denis et que du Tampon. Ces dernier oppose en effet des refus aux étudiants pour certaines prises en charge, indique le collectif.
Une mobilisation envisagée
Après 3 semaines, de tentatives de dialogue " sans solution identifiée ", les associations ont décidé de demander au préfet, à la rectrice, à la directrice de l’ARS et au président de l’Université de renouveler sans délai le dit agrément et " d’intimer au service de reprendre la prise en charge des étudiants ".
Dans le cas contraire, elles préviennent qu’elles réuniront dans les prochains jours une assemblée générale pour déterminer un mode de mobilisation afin d’alerter le grand public. Elles appellent également les élus, maires, parlementaires, conseillers généraux et régionaux à s’emparer du dossier.