L’Université ouvre ses portes sur le campus du Tampon

L’Université ouvre ses portes sur le campus du Tampon.
Une journée portes ouvertes est organisée par l’Université sur le campus du Tampon. En pleine période de formulation des vœux sur Parcoursup, le rendez-vous est destiné aux lycéens du sud de l’île.
Après le campus du Moufia samedi dernier, c’est sur le campus du Tampon que l’Université de La Réunion organise une journée portes ouvertes ce samedi 23 février. Le rendez-vous intervient alors que les lycéens ont jusqu’au 14 mars 2019 pour formuler leurs vœux sur la plateforme Parcoursup.

Pour l’Université, l’objectif est d’informer les étudiants sur les les modalités d’admission en première année, mais aussi de mieux connaître l’offre de formation de l'Université (formation initiale, formation continue, formation en apprentissage). Les lycéens ont aussi la possibilité d’échanger avec enseignants et étudiants,  et de visiter les campus et leurs laboratoires.

Regardez le reportage de Loïs Mussard et Jacques Payet : 
©reunion
 

3 000 personnes attendues

Sur place, 23 stands sont répartis en trois villages et un point d'accueil : village vie pratique, vie étudiante et formation tout au long de la vie. Ce village "Formation tout au long de la vie" est une nouveauté.

Comme pour la précédente édition, l’Université de La Réunion attend 3 000 visiteurs ce samedi. Afin de garantir au public des conditions d'accueil optimales, il est conseillé de s'enregistrer en ligne sur le site de l’Université.

L'établissement compte chaque année plus de 15 000 apprenants (étudiants, apprentis et stagiaires de la formation continue) et forme plus des 3/4 des étudiants du supérieur.
 
Jimmy Sélambarom, le Vice-président de l’Université de La Réunion.
Jimmy Sélambarom : "le campus Sud se développe"
D’ici 2021/2022, le campus universitaire du Sud devrait encore élargir son potentiel d’offres de formation. Entre le Tampon et  St-Pierre, trois lieux de savoir sont accessibles aux jeunes pour effectuer des études supérieures.

Avec 4000 étudiants sur le Tampon et un millier sur St-Pierre (entre l’espace IUT-ESIROI et celui de la santé derrière l’hôpital), le campus sud rassemble déjà un tiers des étudiants de La Réunion. "Nous allons étoffer notre potentiel d’offres avec l’extension des locaux du côté de l’IUT de Saint-Pierre pour optimiser les filières de formations en ingénierie", explique Jimmy Sélambarom, le Vice-président de l’Université de La Réunion.

Une extension qui devrait être effective dans trois à quatre ans avec davantage de locaux, davantage de secteurs novateurs technologiques et davantage de places disponibles pour les étudiants. "Avec la poussée démographique, nous prévoyons d’adapter notre offre de formations à une demande sans cesse croissante et nous prévoyons de proposer progressivement dans le futur une capacité d’accueil de 10 000 étudiants", confie Jimmy Sélambarom qui affiche un réel optimisme. Un optimisme lié au fait que le campus du sud n’a pas vocation à être l’antichambre de son grand frère dionysien, mais se démarque par une vraie identité.

Plusieurs départements y sont spécifiquement implantés. C’est le cas de la filière STAPS qui accueille tous les ans 750 élèves en première année de licence avec un taux de réussite avoisinant les 30% ? Ce qui constitue l’un des meilleurs crus pour un passage en deuxième année. La filière STAPS qui compte trois masters à vocations professionnelles déclinés au gré des aspirations des étudiants : enseignement, accompagnement de public en difficulté et management.

Autres filières prisées, les premières années de Droit qui peuvent également être suivies dans le sud, comme le Français/langues étrangères, un enseignement destiné aux jeunes souhaitant être les ambassadeurs du Français dans le monde… Mais le gros des troupes se retrouve surtout dans le secteur de la santé.  Egalement responsable pédagogique de la PACES (Première année commune aux études de santé), Jimmy Sélambarom explique que ces études se déploient à la fois sur le site du Tampon, mais également à Saint-Pierre. Stratégiquement, derrière les locaux du Centre Hospitalier Universitaire avec une déclinaison des métiers de la médecine à la kinésithérapie en passant par la maïeutique et tout un panel adapté à un secteur où la demande de professionnels est forte. Comme celle des jeunes. Avec un hic, celui du numerus clausus, appelé à disparaître dès 2020. Enfin, presque... "Le nombre de places de formations en 2ème et en 3ème années seront directement déterminées par les universités en fonction de leurs objectifs", selon la ministre de la santé Agnès Buzyn.
  
Autre volet qui gagne du terrain, celui de la formation continue adressée à des professionnels ainsi que celui des reconversions. Beaucoup de seniors n’hésitent plus à emprunter le chemin de la VAE, dans le jargon, la Validation des acquis de l’expérience, afin de retrouver les bancs de la fac et entreprendre ainsi un changement de cap professionnel.