Conseillère régionale et figure de la lutte des salariés de l’ARAST, Valérie Bénard s’en est allée. De nombreux hommages lui sont rendus.
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Fille du journaliste sportif Jean-Claude Bénard, Valérie Bénard était un personnage connu de La Réunion. Longtemps sous les feux de l’actualité avec la crise de l’ARAST, elle a mobilisé et conduit les ex-salariés dans leurs différents combats après la liquidation en novembre 2009. Ex-cadre de l’Association Régionale d’Accompagnement Social Territorialisé, Valérie Bénard était devenue la porte-parole de ces anciens employés, montant au créneau à chaque rassemblement et blocage pour défendre les emplois des 1 200 salariés.
En 2010, elle se lance en politique, en participant à la liste conduite par Didier Robert pour la course à la Région. Une présence qu’elle justifiera par ces mots « j’ai travaillé pendant 15 ans à l’ARAST, les publics en difficulté c’est mon quotidien », répondant ainsi aux critiques. Vice-présidente puis conseillère régionale en charge de l’égalité des chances, de l’économie sociale et solidaire, elle se consacrera plus particulièrement à la lutte contre l’illettrisme. Elle est ainsi à l’origine des Cases à lire, un dispositif destiné à accompagner près de 116 000 Réunionnais illettrés.
Mère de trois enfants, âgée de 42 ans, Valérie Bénard est décédée cette nuit des suites d’une longue maladie. Depuis ce matin, nombreux sont ceux qui ont tenu à lui rendre hommage. Des hommages venus du monde politique, de Didier Robert bien sûr, « La Réunion perd aujourd’hui un pilier de la lutte pour l'insertion sociale et professionnelle. Elle perd aussi une femme au caractère fort et à la générosité infinie, qui aura fait montre tout au long de son parcours d'un esprit combatif et d'un courage exemplaire », ou encore du député Jean-Hugues Ratenon et du PCR.
Le monde syndical, notamment l’Union Syndicale Solidaires 974, dont son père avait été délégué, a adressé ces mots « Combattante dans l'âme, ne lâchant jamais rien, comme par exemple dans la longue bataille avec ses amis de l'ex-Arast, loyale, Valérie exprimait en permanence des valeurs de fraternité et de partage ».
Et puis, il y a aussi la tristesse des ex-salariés de l’ARAST, aux côtés desquels elle a combattu. Elle qui attendait avec impatience le 27 mars, date à laquelle la cour d’appel doit rendre sa décision concernant le dossier de l’ARAST. Un dossier qu’elle espérait voir se refermer définitivement après un combat de presque 10 ans.
En 2010, elle se lance en politique, en participant à la liste conduite par Didier Robert pour la course à la Région. Une présence qu’elle justifiera par ces mots « j’ai travaillé pendant 15 ans à l’ARAST, les publics en difficulté c’est mon quotidien », répondant ainsi aux critiques. Vice-présidente puis conseillère régionale en charge de l’égalité des chances, de l’économie sociale et solidaire, elle se consacrera plus particulièrement à la lutte contre l’illettrisme. Elle est ainsi à l’origine des Cases à lire, un dispositif destiné à accompagner près de 116 000 Réunionnais illettrés.
Mère de trois enfants, âgée de 42 ans, Valérie Bénard est décédée cette nuit des suites d’une longue maladie. Depuis ce matin, nombreux sont ceux qui ont tenu à lui rendre hommage. Des hommages venus du monde politique, de Didier Robert bien sûr, « La Réunion perd aujourd’hui un pilier de la lutte pour l'insertion sociale et professionnelle. Elle perd aussi une femme au caractère fort et à la générosité infinie, qui aura fait montre tout au long de son parcours d'un esprit combatif et d'un courage exemplaire », ou encore du député Jean-Hugues Ratenon et du PCR.
Le monde syndical, notamment l’Union Syndicale Solidaires 974, dont son père avait été délégué, a adressé ces mots « Combattante dans l'âme, ne lâchant jamais rien, comme par exemple dans la longue bataille avec ses amis de l'ex-Arast, loyale, Valérie exprimait en permanence des valeurs de fraternité et de partage ».
Et puis, il y a aussi la tristesse des ex-salariés de l’ARAST, aux côtés desquels elle a combattu. Elle qui attendait avec impatience le 27 mars, date à laquelle la cour d’appel doit rendre sa décision concernant le dossier de l’ARAST. Un dossier qu’elle espérait voir se refermer définitivement après un combat de presque 10 ans.