Violences conjugales : l’UFR alerte sur le manque d’hébergement d’urgence pendant le Grand Raid

Extrait du clip 2014 "Stop aux violences faites aux femmes"
Du 19 au 22 octobre, la 31e édition du Grand Raid va attirer des milliers de coureurs et de touristes à La Réunion. Une manne économique qui a son revers selon l’Union des Femmes Réunionnaises. Les hôtels et les gîtes ne peuvent plus recevoir en urgence les victimes de violences conjugales.

Depuis quelques années, les associations qui viennent en aide aux victimes de violences conjugales constatent que les solutions de mise à l’abri sont très réduites pendant la période du Grand Raid, car d’ordinaire les nuitées en pension viennent compléter l’accueil d’urgence.

Des victimes livrées à elles-mêmes


L’UFR ne remet pas en cause la grande fête du trail mais bien la réponse de l’Etat face à sa demande d’alternative face à l’occupation des gîtes et hôtels durant le week-end de courses. L’association considère que la préfecture lui a adressé une fin de non-recevoir.


Les services de l’Etat auraient demandé aux associations de mobiliser leurs membres actifs et  leurs adhérents pour « trouver des possibilités d’hébergement pour une durée de 10 à 15 jours ».
En résumé, la préfecture s’en remettrait aux associations pour trouver « des places chez l’habitant ».

Une réponse que l’association féministe résume à un « Met zot kaz ! » .

L'UFR regrette « l’indifférence » de la préfecture dans la mise à l’abri des personnes vulnérables, compétence de l’État.