Un pharmacien dionysien est en garde à vue depuis hier, lundi 28 septembre, au commissariat Malartic à Saint-Denis. L'enquête porte sur une présumée fraude massive à la Sécurité Sociale d’un montant de plus de quatre millions d'euros.
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Patrick Panchoo de la pharmacie De Tassigny à Sainte-Clotilde est en garde à vue depuis hier, lundi 29 septembre. L’information a été révélée par nos confrères du Journal de l’Ile ce matin.
Le pharmacien est visé par une enquête pour escroquerie, abus de biens sociaux et fraude fiscale en bande organisée. Il se serait enrichi sur le dos du contribuable. Il aurait arnaqué l'assurance maladie et le fisc. La fraude serait évaluée à hauteur de quatre millions d'euros.
Regardez les précisions de Réunion La 1ère :
La brigade financière de la sureté départementale y aurait saisi des données informatiques concernant les exercices comptables visés par l’enquête. Ces documents complètent une importante saisie déjà réalisée en décembre 2019.
Le pharmacien avait déjà sanctionné une première fois pour malversations. En 2019, le conseil national de l’ordre des pharmaciens l’avait suspendu trois mois pour une série d’anomalies.
Le pharmacien est visé par une enquête pour escroquerie, abus de biens sociaux et fraude fiscale en bande organisée. Il se serait enrichi sur le dos du contribuable. Il aurait arnaqué l'assurance maladie et le fisc. La fraude serait évaluée à hauteur de quatre millions d'euros.
Regardez les précisions de Réunion La 1ère :
Un pharmacien de Sainte-Clotilde en garde à vue
Des perquisitions
Ce mardi, Patrick Panchoo est toujours entendu au commissariat Malartic avec deux de ses collaborateurs, sa femme, responsable du personnel et un préparateur en pharmacie. Hier, des perquisitions ont eu lieu à son domicile à Bois de Nèfles Sainte-Clotilde ainsi que chez son expert-comptable.La brigade financière de la sureté départementale y aurait saisi des données informatiques concernant les exercices comptables visés par l’enquête. Ces documents complètent une importante saisie déjà réalisée en décembre 2019.
Ordonnances trafiquées, effacement de recettes …
Depuis hier, le pharmacien s’explique sur un système bien rodé de surfacturation, d’ordonnances trafiquées, d’effacement de recettes et de commandes. L’argent aurait servi à redresser son officine, la pharmacie de Tassigny, mais aussi à posséder plusieurs résidences et véhicules haut de gamme.Le pharmacien avait déjà sanctionné une première fois pour malversations. En 2019, le conseil national de l’ordre des pharmaciens l’avait suspendu trois mois pour une série d’anomalies.