Vol MH 370 : le rapport d'enquête final publié mais le mystère reste entier

Lundi 30 juillet, le rapport d’enquête sur la disparition inexpliquée du vol MH370 de la Malaysian Airlines en 2014 a été publié. Un rapport sans réponse, mais qui comporte tout de même des éléments nouveaux et troublants, selon une journaliste du Monde, Florence de Changy.
 
De la disparition du vol MH370, le rapport ne tire aucune conclusion. Le mystère reste toujours entier, mais quelques éléments permettent tout de même d’écarter certaines hypothèses. La journaliste du Monde, Florence de Changy, auteure du livre « Le vol MH370 n’a pas disparu », a eu accès au rapport final d’enquête sur la disparition inexpliquée du vol de la Malaysian Airlines en 2014, et en fait état.
 

Le mystère reste entier


Publié ce lundi 30 juillet, le rapport d’enquête n’avance rien de nouveaux, selon les familles, déçues par les conclusions. Un sentiment partagé par les enquêteurs eux-mêmes, qui estiment que l’enquête a été incapable d’établir la véritable cause de la disparition du MH370. Pour eux, ce rapport final n’est pas « final », ce qui pourrait tout de même rassurer les familles.


Des débris ont bien été retrouvés dans le Sud-Ouest de l’Océan Indien, à La Réunion notamment, mais l’avion reste introuvable, malgré les recherches effectuées sur l’ensemble de l’Océan Indien. Le flaperon découvert sur la plage de Saint André, le 25 juillet 2015, avait bien permis d’identifier l’avion et d’en déduire qu’il avait subi des dégradations, mais sa localisation est restée impossible.


Des hypothèses écartées


Selon Florence de Changy, journaliste au Monde, qui a réalisé une première lecture du volumineux rapport, il comporterait tout de même quelques éléments nouveaux. Ainsi si le rapport révèle qu’en 4 ans et demi il n’y a pas eu de grandes avancées et si les enquêteurs indiquent qu’il y a une absence de preuves, certaines hypothèses quant à la disparition de l’appareil ont tout de même pu être infirmées.

Ainsi, le rapport écarte l’éventualité d’un problème technique. Il ne soutient pas non plus la thèse selon laquelle le commandant de bord aurait commis un acte suicidaire. C’est en tout cas les éléments que relève Florence Changy.
 

Une piste troublante


Enfin, la journaliste du Monde évoque un dernier point notable. Un élément qu’elle qualifie de « extrêmement troublant et intéressant ». Les enquêteurs indiqueraient en effet ne pas exclure l’intervention d’une tierce partie dans la disparition du vol MH370 de la Malaysian Airlines, le 8 mars 2014.