Victime des baisses de dotation, le monde sportif est en danger. Ce samedi, le CROS pousse un cri d’alarme et milite pour un Week-end No Sport, les 22 et 23 septembre, en guise de protestation.
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Clubs, comités et ligues sont en danger. " D’après une enquête sortie en avril 2018, d’ici peu de temps 20% des clubs vont disparaître à La Réunion " explique Johan Guilloux, le président de la ligue réunionnaise de basket.
Réunis ce samedi 8 septembre dans les locaux du CROS, le Comité Régional Olympique et Sportif, les acteurs du milieu sportifs poussent un cri d’alarme. Déjà le 14 avril dernier, le CROS avait convoqué une assemblée générale avec les ligues et comités et décidé d’interpeller le président de la République et la ministre des Sports concernant la baisse des dotations.
Monique Cathala, sa présidente avait alors écrit que cela revenait à " baisser l’offre d’une pratique sportive financièrement abordable pour les familles à revenus modestes ". Ce samedi, ligues, comités et clubs sont unis pour dénoncer cette situation. A La Réunion, 160 000 personnes ont une activité sportive au sein de ces structures.
Le reportage de Nathalie Rougeau et Alexandra Pech.
La survie des ligues, des comités et des clubs est donc menacée, mais avec elle celle des pôles espoirs. Les futurs champions, nombreux dans l’île à être formés au sein de ces structures, pourraient alors voir leur avenir compromis, explique Johan Guilloux.
Les Jeux des Iles de l'Océan Indien ne sont pas épargnés également. Les dotations de l’Etat ont en effet été diminuées de 7% et celles de La Région Réunion de 10%. Difficile de fait de permettre aux athlètes de participer dans les meilleures conditions. S’ils se disputeront à l’Ile Maurice, les JIOI ont tout de même un coût. Transport, logement, tenues et autres frais sont des dépenses incontournables.
Alors pour qu’ils soient entendus, les acteurs du milieu associatifs ainsi que le CROS appellent à un " Week-end No Sport " en lieu et place de la Fête du Sport organisée par le ministère ces 22 et 23 septembre. Ils demandent ainsi à ce qu’aucune compétitions ni aucun autre évènement promotionnel ne soit disputé durant ces 2 jours.
Le CROS demande également aux mairies de fermer toutes les installations sportives pour le dit week-end. Des mairies, qui à travers leurs élus, soutiennent le monde sportif. Les parlementaires se chargent eux d’interpeller l’Etat.
Baisse des dotations
Réunis ce samedi 8 septembre dans les locaux du CROS, le Comité Régional Olympique et Sportif, les acteurs du milieu sportifs poussent un cri d’alarme. Déjà le 14 avril dernier, le CROS avait convoqué une assemblée générale avec les ligues et comités et décidé d’interpeller le président de la République et la ministre des Sports concernant la baisse des dotations.
Monique Cathala, sa présidente avait alors écrit que cela revenait à " baisser l’offre d’une pratique sportive financièrement abordable pour les familles à revenus modestes ". Ce samedi, ligues, comités et clubs sont unis pour dénoncer cette situation. A La Réunion, 160 000 personnes ont une activité sportive au sein de ces structures.
Le reportage de Nathalie Rougeau et Alexandra Pech.
Les Jeux des Iles menacés
La survie des ligues, des comités et des clubs est donc menacée, mais avec elle celle des pôles espoirs. Les futurs champions, nombreux dans l’île à être formés au sein de ces structures, pourraient alors voir leur avenir compromis, explique Johan Guilloux.
Les Jeux des Iles de l'Océan Indien ne sont pas épargnés également. Les dotations de l’Etat ont en effet été diminuées de 7% et celles de La Région Réunion de 10%. Difficile de fait de permettre aux athlètes de participer dans les meilleures conditions. S’ils se disputeront à l’Ile Maurice, les JIOI ont tout de même un coût. Transport, logement, tenues et autres frais sont des dépenses incontournables.
Mobilisation de tous
Alors pour qu’ils soient entendus, les acteurs du milieu associatifs ainsi que le CROS appellent à un " Week-end No Sport " en lieu et place de la Fête du Sport organisée par le ministère ces 22 et 23 septembre. Ils demandent ainsi à ce qu’aucune compétitions ni aucun autre évènement promotionnel ne soit disputé durant ces 2 jours.
Le CROS demande également aux mairies de fermer toutes les installations sportives pour le dit week-end. Des mairies, qui à travers leurs élus, soutiennent le monde sportif. Les parlementaires se chargent eux d’interpeller l’Etat.