Le troisième ligne international du Racing 92 Wenceslas Lauret a confirmé sur les réseaux sociaux qu'il raccrochait les crampons à 35 ans, après une carrière au cours de laquelle il a remporté un titre de champion de France avec le club francilien en 2016.
"1er juillet 2024: je raccroche les crampons après 16 ans de carrière. Mon coeur déborde de gratitude. Chaque victoire et défaite m'ont façonné", écrit Lauret (27 sél. entre 2010 et 2019), natif de Tarbes, sur son compte Instagram."C'était en 2001, à 13 ans, que le rugby changea ma vie. À Hourc, petit village reculé, je découvris ma passion à l'Union Sportive Pouyastruc. Pendant 4 ans, j'y forgeai mon caractère, le coeur gonflé de joie et de partage", raconte l'ancien joueur du XV de France.
En dessous de plusieurs photos retraçant sa carrière, dont une de lui de lui enfant, il ajoute: "cette aventure, née à Pouyastruc, m'a emmené au-delà de mes rêves les plus fous". "Le rugby m'a tout donné: amis, supporters, expériences, leçons de vie. Je tourne cette page avec émotion, prêt pour de nouveaux défis. Le rugby résonnera toujours en moi, comme un battement de coeur", conclut-t-il.
Le cadre du Racing 92 ne peut plus rejouer
Après avoir été formé à Bayonne, il signe chez les pros à Biarritz, club avec lequel il remporte le Challenge européen en 2012, avant de partir au Racing 92, où il effectue ensuite le reste de sa carrière, devenant l'un des cadres du vestiaire francilien.
Finaliste de trois Champions Cup avec le Racing, Lauret dispute le Mondial-2019 au Japon, où il écrit sa dernière page en Bleu, lors du quart de finale perdu (20-19) contre le pays de Galles.
"Légende du Racing 92, Wenceslas tire sa révérence après 11 années exceptionnelles. 238 matchs plus tard, tu as toujours porté nos couleurs avec fierté", avait écrit sur Instagram ce week-end le club des Hauts-de-Seine en annonçant d'autres départs de son effectif, tels ceux du trois-quarts argentin Juan Imhoff (36 ans, 43 sél.) et du deuxième ou troisième ligne Bernard Le Roux (35 ans, 47 sél.)
Victime d'une commotion cérébrale, le troisième-ligne international n'avait plus rejoué depuis la venue du Stade Français à l'Arena le 24 février dernier. « Lorsque le cerveau est brûlé, il n’y a plus rien à faire » avouait récemment le sportif Réunionnais aux hebdomadaires spécialisés dans le ballon ovale.
Wenceslas Lauret a beaucoup souffert de ce choc à la tête et de cette commotion cérébrale. Il espère maintenant réussir sa reconversion professionnelle et notamment dans le secteur de l'immobilier.