La demande de masques explose depuis l'annonce du premier cas confirmé de la Covid-19 à Saint-Pierre. Dans cette optique, les initiatives au sein de la filière textile de l'archipel se multiplient. Objectif : produire des protections "maison" et renforcer les gestes barrières.
Alors que le manque de masque ne cesse d'agiter le débat public, les Saint-Pierrais s'organisent pour se confectionner des protections alternatives contre le coronavirus. Les autorités ne conseillent pas le port de masques simples ou alternatifs à Saint-Pierre, contrairement à d'autres territoires où le virus circule de manière avérée. Mais avec l'annonce d'un premier cas de Covid-19 confirmé dans l'archipel, la demande de masques a fortement augmentée.
"Faits maison" et réutilisables, les masques de coton et polyester de Chez Martine ont été réalisés à partir d'un tutoriel mis en ligne par le centre hospitalier de Grenoble. Ils ne protègent pas aussi bien que les masques chirurgicaux et les FFP2, réservés aux soignants, mais peuvent permettre dans une certaine mesure d'éviter les contacts, selon la couturière. Elle les vend 8 euros l’unité.
Marie-Josée Revert n'est d'ailleurs pas la seule à s'être lancée. Plusieurs petits artisans ont eux aussi choisi de se tourner vers ce type de produits. L'occasion d'aider, tout en maintenant leur entreprise à flots. "Des masques et des masques, merci pour vos commandes qui soutiennent ma petite entreprise" peut-on ainsi lire sur la page Facebook de la boutique La Plume Bohème.
De son côté, le préfet Thierry Devimeux a rappelé sur la radio Saint-Pierre et Miquelon la 1ère, que "[les masques faits main] ne sont pas des masques de protection, mais un geste barrière de plus qui permet de renforcer la distance de séparation entre deux personnes."
Reportage d'Inès Pons-Teixeira et Jérôme Anger.
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"C'est la folie. Tout le monde téléphone. Tout le monde veut un masque." - Marie-Josée Revert, gérante d'une boutique de textile
"Faits maison" et réutilisables, les masques de coton et polyester de Chez Martine ont été réalisés à partir d'un tutoriel mis en ligne par le centre hospitalier de Grenoble. Ils ne protègent pas aussi bien que les masques chirurgicaux et les FFP2, réservés aux soignants, mais peuvent permettre dans une certaine mesure d'éviter les contacts, selon la couturière. Elle les vend 8 euros l’unité.
Marie-Josée Revert n'est d'ailleurs pas la seule à s'être lancée. Plusieurs petits artisans ont eux aussi choisi de se tourner vers ce type de produits. L'occasion d'aider, tout en maintenant leur entreprise à flots. "Des masques et des masques, merci pour vos commandes qui soutiennent ma petite entreprise" peut-on ainsi lire sur la page Facebook de la boutique La Plume Bohème.
De son côté, le préfet Thierry Devimeux a rappelé sur la radio Saint-Pierre et Miquelon la 1ère, que "[les masques faits main] ne sont pas des masques de protection, mais un geste barrière de plus qui permet de renforcer la distance de séparation entre deux personnes."
Reportage d'Inès Pons-Teixeira et Jérôme Anger.