Partis le 6 janvier de Marseille pour un tour du monde sur les mers, c'est depuis le MSC Magnifica que Jean-Noël Gautier et sa femme Chantal vivent la crise sanitaire du coronavirus. Si aucun cas de Covid-19 n'a été identifié sur leur paquebot, la croisière a dû être interrompue.
Le MSC Magnifica rejoindra finalement le port de Marseille le 20 avril prochain. Comme tous les autres passagers à bord, Jean-Noël Gautier et sa femme Chantal en ont eu la confirmation il y a quelques jours. C'est un retour 11 jours plus tôt que prévu intialement.
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Mais il faut dire que le programme de leur croisière entamée début janvier, a quelque peu été bouleversé ces dernières semaines. Jean-Noël nous a raconté comment cela se passe pour eux, à travers un échange de messages.
Mais en arrivant à Hobart en Tasmanie, les choses changent. Alors que les passagers s’apprêtent à descendre du navire pour des excursions, "on nous prévient que l'on ne descendra à terre que pour les modalités douanières", retrace Jean-Noël, et avec des masques. Car à ce moment-là, "cinq cas de coronavirus" ont été identifiés dans l’Etat insulaire d’Australie.
Vingt minutes plus tard, les croisiéristes sont de retour à bord et désormais "toute descente du bateau implique un retour vers le domicile, sans possibilité de regagner le bord". Car la crise sanitaire mondiale de la Covid-19 a pris de l’ampleur. "La priorité du commandant et de MSC, c’est pas de cas à bord", précise Jean-Noël, qui explique que des messages ont alors été diffusés et qu’il n’y aura plus aucun contact avec l’extérieur si ce n'est "les pilotes qui montent à bord avec des mesures de protection".
Certains passagers vont quitter le bateau de croisière, à Sydney puis à Melbourne pour rentrer chez eux. Jean-Noël et sa compagne eux, restent à bord. "Ce choix nous a paru le plus judicieux sur le moment. Même si depuis, les difficultés nous laissent à penser que l'on a peut-être fait le mauvais choix. L'avenir nous le dira".
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Les seules restrictions imposées ces derniers jours n'avaient rien à voir avec le virus. "Nous approchons des côtes du Yémen et du golfe d'Aden, et nous avons reçu un message au sujet de pirates avec des restrictions de circulation la nuit notamment et des codes couleurs en fonction de la dangerosité de la situation", expliquait Jean-Noël en fin de semaine dernière.
Une situation qui devait durer jusqu’à ce que le bateau rejoigne Suez pour faire le plein de carburant et s’engage dans le canal. Car désormais le paquebot ne s’arrête que pour des questions de ravitaillement.
Depuis leur sorte de quarantaine sur les mers, Jean-Noël et Chantal suivent l’évolution de la crise sanitaire de près grâce aux chaînes d’information. Et c'est avec appréhension qu'ils envisagent le retour sur la terre ferme. "Pour nous pas de confinement pour le moment. Libre circulation, spectacles, contact avec les autres passagers… Le fait de devoir quitter le bateau nous fait un peu peur oui", écrivait-il il y a quelques jours.
Un retour qui en plus, semble prendre du temps à s’organiser. "Les places étant restreintes sur les vols, notre crainte est de devoir rester en France plus longtemps que nous ne l'avions imaginé ». Le couple s'interroge sur le fait de devoir rester quelques temps à Marseille ou à Paris avant de pouvoir regagner l'archipel. Lors de nos derniers échanges, Jean-Noël nous a dit être dans l'attente de réponses de la préfecture et de leur agence de voyage concernant leur situation.
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Mais il faut dire que le programme de leur croisière entamée début janvier, a quelque peu été bouleversé ces dernières semaines. Jean-Noël nous a raconté comment cela se passe pour eux, à travers un échange de messages.
Un itinéraire chamboulé
"Nous sommes partis de Marseille le 6 janvier" raconte Jean-Noël Gautier. Les escales vont alors s’enchaîner comme prévu pour le géant des mer et ses passagers. Espagne, Portugal, Brésil, Uruguay, Argentine, Chili, Pérou… jusqu’à Wellington en Nouvelle-Zélande, le 10 mars.Mais en arrivant à Hobart en Tasmanie, les choses changent. Alors que les passagers s’apprêtent à descendre du navire pour des excursions, "on nous prévient que l'on ne descendra à terre que pour les modalités douanières", retrace Jean-Noël, et avec des masques. Car à ce moment-là, "cinq cas de coronavirus" ont été identifiés dans l’Etat insulaire d’Australie.
Vingt minutes plus tard, les croisiéristes sont de retour à bord et désormais "toute descente du bateau implique un retour vers le domicile, sans possibilité de regagner le bord". Car la crise sanitaire mondiale de la Covid-19 a pris de l’ampleur. "La priorité du commandant et de MSC, c’est pas de cas à bord", précise Jean-Noël, qui explique que des messages ont alors été diffusés et qu’il n’y aura plus aucun contact avec l’extérieur si ce n'est "les pilotes qui montent à bord avec des mesures de protection".
Certains passagers vont quitter le bateau de croisière, à Sydney puis à Melbourne pour rentrer chez eux. Jean-Noël et sa compagne eux, restent à bord. "Ce choix nous a paru le plus judicieux sur le moment. Même si depuis, les difficultés nous laissent à penser que l'on a peut-être fait le mauvais choix. L'avenir nous le dira".
Pas de restriction à bord
Le bateau étant épargné par la Covid-19, aucune restriction particulière n’a été mise en place pour les passagers, nous raconte le Saint-Pierrais. "Nous sommes complètement libres de circuler sur le bateau. Il y a encore des spectacles et des animations". Seul changement : "certains buffets sont fermés pour le petit déjeuner".À lire aussi > Crise du coronavirus : quel impact sur le transport aérien à Saint-Pierre et Miquelon ?
Les seules restrictions imposées ces derniers jours n'avaient rien à voir avec le virus. "Nous approchons des côtes du Yémen et du golfe d'Aden, et nous avons reçu un message au sujet de pirates avec des restrictions de circulation la nuit notamment et des codes couleurs en fonction de la dangerosité de la situation", expliquait Jean-Noël en fin de semaine dernière.
Une situation qui devait durer jusqu’à ce que le bateau rejoigne Suez pour faire le plein de carburant et s’engage dans le canal. Car désormais le paquebot ne s’arrête que pour des questions de ravitaillement.
Suivi de la situation dans monde
Depuis quelques jours, "une minute de silence est effectuée chaque jour à 14 heures sur le bateau pour les victimes de la Covid-19", nous raconte Jean-Noël. "Compte-tenu des différentes nationalités à bord, c'est extrêmement poignant d'avoir un bateau de cette taille sans un bruit à bord".Depuis leur sorte de quarantaine sur les mers, Jean-Noël et Chantal suivent l’évolution de la crise sanitaire de près grâce aux chaînes d’information. Et c'est avec appréhension qu'ils envisagent le retour sur la terre ferme. "Pour nous pas de confinement pour le moment. Libre circulation, spectacles, contact avec les autres passagers… Le fait de devoir quitter le bateau nous fait un peu peur oui", écrivait-il il y a quelques jours.
Un retour qui en plus, semble prendre du temps à s’organiser. "Les places étant restreintes sur les vols, notre crainte est de devoir rester en France plus longtemps que nous ne l'avions imaginé ». Le couple s'interroge sur le fait de devoir rester quelques temps à Marseille ou à Paris avant de pouvoir regagner l'archipel. Lors de nos derniers échanges, Jean-Noël nous a dit être dans l'attente de réponses de la préfecture et de leur agence de voyage concernant leur situation.