Déjà quelques années que le clan Foliot s’est installé en Suisse, à Fribourg. "On aime beaucoup la ville. Ça reste une petite ville, c’est un super canton. Il y a vraiment un engouement pour le hockey" se réjouit Andy Foliot, ancien joueur de hockey de ligue Magnus.
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S’il se sent aussi bien loin de son Caillou natal, c’est parce qu’il y a "beaucoup de similitudes avec Saint-Pierre. Ce n’est pas très grand mais les gens sont dévoués au hockey. Il y a une grosse mémoire collective de ce qui a été fait auparavant. J’aime beaucoup ça" confie celui qui est devenu entraîneur de hockey sur glace pour des U13 et U20 en Suisse.
Les aventures sportives d’Andy Foliot, suivies par Eric Cintas et Nathan Filiol pour La 1ère :
Entraîneur des U13 et U20 en Suisse : un vrai pari pour Andy Foliot
Le Saint-Pierrais n’a pas le temps de s’ennuyer : il a des journées bien chargées en s’occupant des U13 et des U20. "C’est un pari et moi ça me force à donner le meilleur de moi-même tous les jours. Aujourd’hui je suis là mais peut-être que demain, je ne serai plus là. Je me dois de donner le meilleur possible pour satisfaire les dirigeants qui m’ont engagé".
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Entre les plus petits et les jeunes adultes à former, ce père de famille de trois enfants doit tenir un langage différent. Avec les U13 depuis trois ans, le courant passe bien. Le coach Andy est exigeant mais les petits hockeyeurs l’adorent : "c’est assez physique mais ça fait plaisir. Et puis, on fait beaucoup de jeux" déclare l’un d’eux. "Il nous crie souvent dessus quand on fait des erreurs mais il fait ça pour notre bien" ajoute un autre.
Cette façon d'enseigner correspond à la philosophie du club : "Andy a joué en professionnel donc il sait ce qu’il faut pour le devenir" souligne Christian Dubé, manager général des Dragons de Fribourg-Gottéron. "Il les pousse de manière positive et on sent sa passion. C’est très important" ajoute-t-il.
"Il faut essayer de donner le meilleur de soi-même"
Avec les U20, la mission est toute autre. Mal classés, l’objectif est de les faire remonter. Dans l’équipe : Mattis, le fils d’Andy. "Avoir son père comme coach, ce n’est pas toujours évident. Parfois, il est un peu plus dur et ça ajoute aussi un peu de stress" avoue le jeune homme. "Mais il se donne autant que nous, comme s’il était lui-même joueur, et ça fait plaisir" sourit il.
Cette relation père-fils, qui demeure aussi en U13 avec Solane, est similaire à celle qui a pu exister entre Andy Foliot et son propre père Patrick : "ce que j’ai retenu de lui, c’est l’exigence", se remémore l’entraîneur de 37 ans. "Il faut essayer de donner le meilleur de soi-même".
C’est important que mes enfants comprennent que s’ils veulent quelque chose, ils doivent aller le chercher. Le fait d’arriver dans un contexte étranger, ça les force aussi à performer et à se préparer, en fonction, à réaliser leur rêve.
Andy Foliot, entraîneur de hockey sur glace
A Fribourg, le clan Foliot semble donc être sur la bonne voie.