Il est l'un des oiseaux emblématiques de l'archipel : le macareux moine. Sa population est en déclin. D'autres espèces sont concernées.
Il y a de quoi s'inquiéter. On trouvait beaucoup plus d'oiseaux insectivores ou granivores. Ça a fortement diminué.
Laurent Jackman, garde particulier de la fédération des chasseurs
Il n'y a pas d'études précises à Saint-Pierre et Miquelon pour évaluer l'évolution des espèces sur le territoire. Leur présence est toutefois observée de près depuis de nombreuses années.
Plusieurs espèces disparues
On sait aujourd'hui que le grand pingouin n'a plus été vu depuis le XVIIIème siècle. Le lagopède des saules, lui, depuis les années 80. La raison : ces oiseaux ont été chassés.
A lire aussi : Chasse au chevreuil : quand effort et patience paient enfin
Dans le cas du pluvier siffleur, aucun spécimen n'a été observé récemment.
Il faut des espaces réservés pour que ces espèces puissent se reproduire et faire leur cycle de vie de manière tranquille. Et cela n'empêchera pas que ces espèces puissent être chassées à partir du moment où une population assez importante est installée.
Laurent Malthieux, technicien à l'OFB
Une espèce d'oiseaux sur huit est menacée à l'échelle mondiale. L'archipel ne fait donc pas exception.
Reportage Antoine Joubeau et Jean-Noël de Lizarraga