Si les délais sont respectés, son exploitation transatlantique est programmée en 2025. Au départ de Saint-Nazaire l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon a été pris en compte dans l'élaboration du projet. Ce projet n'est pas nouveau, déjà en 2018, le directeur général s'était rendu dans l'archipel pour le présenter.
60 millions d'euros investis
Le navire mesurera 136 mètres de long, sera équipé de deux mâts en carbone rétractables de 76 mètres de hauteur et sera doté de 3 000 m2 de surface de voilure. Le coût de l'opération s'élève à 60 millions d’euros. Cette perspective permettra-t-elle un désenclavement du territoire et un assouplissement de la vie chère ?
Pour l'heure, le bateau dispose d'une capacité de 190 conteneurs (20 pieds de long). Le nombre de rotations annuelles a aussi été annoncée : elles seront au nombre de 12, reliant Saint-Nazaire, Saint-Pierre-et-Miquelon, Halifax (Canada) et Baltimore (États-Unis).
On a l’opportunité de faire diviser par deux le temps de transit pour permettre à l’archipel d’avoir des produits frais et ce plus rapidement.
Jean Zanuttini, président Neoline Armateur et Neoline Développement
Les travaux se dérouleront en Turquie. Cependant, les mâts et les deux voiles géantes en fibre de carbone seront toutefois réalisés par les Chantiers de l’Atlantique, à Saint-Nazaire.
Les précisions du projet avec Siti Daroussi et Bruno Gabetta.