205 mètres de longueur, transportant 600 passagers et 420 membres d'équipage. Le paquebot Amera, de la compagnie Phoenix Reisen, battant le pavillon des Bahamas, a amené, ce samedi 8 octobre, la dernière salve de croisiéristes étrangers à Saint-Pierre et Miquelon.
Douze escales
Une arrivée un peu humide pour ces touristes ce samedi matin. Un temps maussade et de la brume automnale ont accompagné ces voyageurs, allemands pour la plupart. D'ailleurs, beaucoup d'entre eux ont préféré prendre le bus pour se rendre dans le centre ville. Un premier arrêt, à la boulangerie.
"Les touristes que j'amène aiment le vin et pain, mais aussi les tours de l'île, ce qui leur permet de découvrir l'archipel" détaille Jean-Claude, chauffeur de bus.
Au point de débarquement, Béatrice Lescoublet, responsable du centre d'information touristique et Jean-Claude Fouchard, consignataire de navire, sont satisfaits de cette saison 2022, comparable à celle de 2019, avant la pandémie. "On peut dire que cela s'est bien déroulé dans l'ensemble. Sur douze escales de prévues, onze bateaux sont venus. Un paquebot n'avait pas pu venir à cause de la tempête Fiona, mais ça a été compensé par la venue d'un autre navire qui n'était pas prévu sur les escales" détaille Jean-Claude Fouchard. Douze escales donc, "c'est moyen" constate-t-il, "mais c'est pas mal pour une reprise d'après Covid".
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Du côté de la gestion touristique, là aussi la satisfaction se fait sentir. De telles escales permettent de garantir un flux de voyageurs continu et d'anticiper sur les années à venir. "Les gens viennent quelques heures, ils n'ont pas le temps de tout voir. Donc c'est vraiment le moment de les charmer, parce qu'on ne sait jamais, ces gens vont peut-être faire la promotion touristique de notre archipel auprès de leurs proches ou bien eux-mêmes vont revenir pour un plus long séjour" espère Béatrice Lescoublet.
L'année prochaine, vingt paquebots sont attendus... sous le soleil, on l'espère.
Le reportage de Martine Briand et Jérôme Anger.