Les acteurs de la pêche locale étaient réunis ce mardi 15 février 2022 à Miquelon. Ils participaient à une première série d'ateliers consacrés à la pêche et l'aquaculture. La ministre de la Mer, Annick Girardin, a ouvert ces ateliers.
J'avais pris l'engagement d'aller jusqu'au bout du plan pêche, de l'écrire avec les pêcheurs
À Miquelon, deux ateliers étaient programmés. Le premier avait pour thème, la protection de la ressource et de l'écosystème. Le second, le partage équitable des richesses naturelles et matérielles. Il s'agissait, par exemple, d'identifier les campagnes scientifiques à mener pour quelques espèces en 2022, de définir de façon collective les critères pour l'attribution des quotas ou encore de réfléchir aux grandes lignes du protocole entre les pêcheurs et les transformateurs.
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Ces ateliers, qui ont également réunis le président de la collectivité territoriale, le maire de la commune de Miquelon-Langlade et les acteurs du secteur pêche, doivent permettre d'élaborer une stratégie avec l'ensemble des artisans pêcheurs, des industriels, des transformateurs et des exportateurs.
Et pour financer le secteur pêche, des crédits du ministère de la Mer et du ministère des Outremers sont d'ores et déjà disponibles à savoir 800 000 euros par an et sur quatre ans pour le fond pêche. De son côté, le conseil territorial distribue 500 000 euros par an sous forme d'aides et de primes.
L'objectif est d'avoir une convergence sur ce que l'on souhaite apporter sur cette stratégie, et à partir du moment où les acteurs seront d'accord et à ce moment-là, en séance officielle, on sera amené à valider ce plan de pêche et aquaculture
Annick Girardin s'est aussi entretenue avec le maire de la commune de Miquelon-Langlade, propriétaire de l'usine. Franck Detcheverry souhaite y installer de nouveaux producteurs.
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À ce jour, les locaux abritent environ 400 mètres carrés dédiés aux pêcheurs et à un mytiliculteur.
On a aussi des crédits du fonds européen d'investissements. Cette année, la mairie de Miquelon a décidé de diriger ses crédits sur le logement. Aujourd'hui, il y a 250 mètres carrés qui ne sont pas utilisés.
Franck Detcheverry qui espère "avoir des logements pour les saisonniers et permettre aux entreprises de Miquelon de pouvoir faire venir de la main-d'oeuvre extérieure".
Au-delà du fond pêche de 800 000 euros par année sur 4 ans, il y a le plan de relance mer... et notamment sur les questions pêche, qui vont être lancés dans quelques jours et qui permettront aussi d'aider à un certain nombre de projets.
Le développement du port de Miquelon fera aussi partie des projets.
Martine Briand et Jérôme Anger ont assisté à ces ateliers.
À Saint-Pierre cette fois, deux autres ateliers se tiendront ce jeudi 17 février dans les locaux de la Cacima.
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Le matin, il sera question de la valorisation des ressources marines. L'après-midi sera consacré aux fonds pêches et à l'aquacutlure durable. Des réflexions seront menées pour identifier les nouvelles pêcheries pouvant être développées, de favoriser et organiser l'approvisionnement du marché local en produits de la mer ou encore de réfléchir aux grandes lignes du cadre à mettre en place après 2023 et à s'accorder sur les études scientifiques à financer en priorité.