Ils sont arrivés dans l'archipel lundi 17 octobre, avec dans les bagages, un robot et pas n'importe lequel. Celui-ci a pour but de détecter des explosifs à distance. Une aide très précieuse pour les démineurs. Pendant quatre jours, les deux membres de l'unité de la Gendarmerie royale du Canada visitent les différentes zones sensibles de Saint-Pierre et Miquelon et en profitent pour mettre l'automate en service.
C'est une démonstration pour présenter nos équipements robots afin d'intervenir en cas de colis suspect dans un aérogare par exemple, si l'on soupçonne des explosifs. À ce moment là, nous seront prêts.
Tim Williams, sergent d'état major. commandant du district Placentia
Aéroport, ports, usine EDF, la visite de ces lieux "sensibles" est primordiale. Elle a pour but de permettre aux Canadiens d'intervenir au plus vite sur des sites qu'ils connaissent désormais.
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Des interventions réalisées avec l'aide de la Gendarmerie de Saint-Pierre et Miquelon.
Si les personnels de l'aéroport découvrent un colis suspect, on va appeler la gendarmerie qui va venir faire une évaluation. J'ai des gendarmes qui sont formés pour ça [...] S'ils estiment qu'il y a un risque d'explosion, ils vont geler la scène et mettre en place un périmètre des sécurité de manière à éviter que l'on vienne toucher l'objet le temps que nos camarades canadiens nous rejoignent sur Saint-Pierre et Miquelon.
Colonel Éric Misserey, commandant de gendarmerie
Viviane Dauphoud-Eddos et Jérôme Anger ont assisté aux opérations.