Deux lieux choisis pour cette présentation : contrôle de la Police aux Frontières et des douanes à l'arrivée du ferry de Fortune (Canada), celui-là même où le 23 décembre dernier avait été saisi un kilo de cocaïne à bord d'une voiture conduite par un Saint-Pierrais. Puis contrôle par la Gendarmerie en ville, lieu du quotidien et de sécurité dans un autre domaine.
Et deux voix officielles : celle du Préfet Bruno André, en charge de porter la voix et les objectifs de l'Etat en la matière et Yves Couroux, Procureur de la République de Saint-Pierre et Miquelon, en charge de la justice et de la poursuite pénale des infractions.
Une délinquance mesurée mais 4 axes d'actions ciblées
En préambule, sous l’autorité de chaque préfet, "des diagnostics territoriaux, une cartographie précise et complète de la délinquance" ont été dressés pour chaque territoire, permettant ensuite de fixer et de lancer "des actions ciblées".
Même si à Saint-Pierre et Miquelon, "la délinquance reste très mesurée en nombre de faits et en intensité", et que "le sentiment d’insécurité n’est pas présent sur le territoire" explique dans sa missive territoriale le ministre de l'Intérieur, quatre objectifs ont été définis :
- lutte contre les produits stupéfiants (multiplication des contrôles, meilleure coordination des actions entre services...)
- lutte contre les violences et plus particulièrement les violences intrafamiliales (29 faits enregistrés en 2024, une majorité sur fonds de consommation d'alcool ou de stupéfiants, dont 12 en intrafamilial)
- la préservation de la jeunesse (avec des actions sur les dangers de l’Internet, les drogues, le harcèlement, la sexualité et la Loi, les violences en milieu scolaire, le cyberharcèlement...)
- la vigilance aux frontières (le territoire étant parfois une porte d'entrée vers le Canada).
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Le reportage de Lise Gaeta et de Jérôme Anger :