“Renforcer cette coopération, mieux se connaître pour pouvoir mieux gérer une crise lorsqu’elle arrive”, c'est l'objectif du préfet de l’archipel que ce protocole administratif entre la France et le Canada. Depuis 1979, Saint-Pierre et Miquelon est situé dans la zone de recherche et de sauvetage du Canada selon la convention internationale sur le sauvetage en mer.
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Pour Christian Pouget, “nous ne disposons pas de moyens aériens. Cela fait un grand élément pour que nous soyons en osmose dans notre travail entre les deux pays, notamment pour faire en sorte que lorsque quelqu'un ou un bateau est en difficulté, nous puissions rapidement le savoir, le repérer et puis le sauver.”
Renforcer la coopération entre les deux Etats dans la zone
Lors cette rencontre bilatérale, deux nouveautés ont été annoncées. Le Joint Rescue Coordination Centre d’Halifax est désormais le point de contact officiel de l'archipel pour la recherche et le sauvetage si des personnes ou embarcations sont en détresse. Cela permettra de bénéficier de plus de moyens de sauvetage mobilisable et d'avoir plus d'interlocuteurs bilingues.
A cela s'ajoute une coopération pour la veille radio : “Une veille réalisée en continue 24 heures sur 24”, explique Mario Pelletier, commissaire de la garde côtière canadienne.
Il est important de montrer que l’on est capable de s'entraider.
Mario PelletierCommissaire de la garde côtière canadienne
Mario Pelletier est en visite pendant trois jours dans l'archipel. L’objectif : connaître les infrastructures de l’archipel pour “comprendre les capacités de l’un et de l’autre et pour se compléter au besoin”, conclut le Canadien. C'est ainsi qu'il a visité les ferries qui desservent Saint-Pierre de manière maritime, les infrasctrures portuaires et a rencontré les sauveteurs de la SNSM.